10
jui

... mais je voudrais bien chanter ...

"Tout est substituable. Tout est remplaçable. Tout peut mourir et disparaître : derrière, il y a toujours les remplaçants, un peu comme dans les fêtes foraines, ces figurines qui s'abattent après chaque tir de carabine et qui sont immédiatement remplacées par d'autres, d'autres toujours et encore. Il n'y a donc rien qui oblige à vivre et rien qui n'y oblige pas. Tout, ou presque tout est msensonge, puisque les choses tombent ou peuvent tomber. La seule chose fiable est cette soif de quelque chose qui fait vivre. Mais elle n'est pas totalement fiable car elle doit coexister avec d'autres faims, d'autres soifs, alterner avec elles, et elle peut disparaître plusieurs années avant de réapparaître.

 

Je ne crois en rien de ce qu'on m'a enseigné. Rien ne m'importe. Peu m'importent, en particulier, les conventions, et dieu sait comme on peut être conventionnels, jusqu'à en être infectés.

 

Même être jeune est pur conventionnalisme. Tout comme la rébellion et l'anarchie puériles. Le mythe du poème. Le mythe de la culture. Même le communisme et le socialisme de mes amis ne sont que pur conventionnalisme nauséabond. Comme s'ils pouvaient changer les choses en parlant et en refusant. Je suis contre. Ni religion ni politique ni ordre ni anarchie. Je suis contre ce qui nie la vraie vie. Et tout la nie justement. C'est pour ça que j'ai envie de pleurer et que je n'en ai pas honte, ou plutôt si, j'en ai honte et j'ai envie de me cacher et j'ai même honte de vouloir ne suicider.

 

Les luttes et les querelles poétiques de Bs. As. me font rire maintenant que je suis loin. Art d'avant-garde, sonnets de rimailleurs du dimanche. Tout ça est tellement imbécile. Minuscules, ponctuation et rime. C'est un peu comme si quelqu'un se réveillait un matin avec l'envie de s'asperger d'alcool et de s'immoler par le feu parce que les mots ne veulent rien dire et que le langage est pourri, qu'il est impuissant et sec. Mes jeunes amis avant-gardistes sont aussi conventionnels que les professeurs de littérature. Et s'ils aiment Rimbaud, c'est à cause de l'émerveillement que suscitent en eux certains mots qu'ils ne pourront jamais comprendre. D'ailleurs, ceux qui se prêtent à ces querelles littéraires sont ceux qui sont satisfaits et bien établis. Ce n'est là qu'une activité secondaire pour eux, un hobby nocturne, auquel ils se livrent en se prélassant dans leur lit et en sirotant du café ou du whisky.

 

Tout ça est tellement ridicule. Et moi alors, moi aussi j'ai parlé. Moi aussi j'ai ouvert ma gueule et elle s'est remplie de miasmes. Mais maintenant je sais. Je sais que tout m'est égal. Je sais que rien ne m'est égal et que je veux crever, brûler, exploser. Tout ça, ce n'est pas la vie. Ce n'est pas la poésie. Je veux chanter et il n'y a rien à chanter, personne pour qui chanter. Il n'y a que de la merde, et la merde, on l'insulte.

Mais je voudrais bien chanter"

 

Alejandra Pizarnik, Journal, 24 novembre 1960

 

DSC09294.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(photo prise par NM)

21:41 10/06/2015 | Lien permanent | Tags : humoeurs, lis tes ratures |  Facebook

8
jui

à l'intérieur

des viscères visibles
des conditions perméables
quand le corps conjugue mouvement et restriction
supercherie volontaire
dissimulation des intentions, 
derrière la vague, l'errance perdure
flux, raffut, refus
poursuite d'une ombre
partout dedans
qu'est-ce que tu cherches,
corps barque
solution buvable
sang fumée
attention à la marche
dans la glotte, un son
bon voyage, corps
va à l'intérieur
et ne reviens qu'âme.

Georges Auguste Marbotte. Yunnan, China. c, 1903.jpg

 

 

 

 

 

 

(Georges Auguste Marbotte. Yunnan, China. c, 1903)

 

 

18:30 08/06/2015 | Lien permanent | Tags : textes, humoeurs |  Facebook

7
jui

Real Windows - texte

 

6 6 2015
141
22h37
… voilà…

 

quelque chose s’allume…

 

quelque chose émerge.

 

quelque chose de clair se définit devant vous

 

nous ne savons pas encore

 

nous ne sommes pas encore

 

nous n’avons pas d’idée de nous devant vous

 

quelque chose à distinguer

 

une esquisse à estimer

 

nous arrivons devant vous

 

corps, signes, encres, mots

 

doucement, nous venons à ET vers vous

 

de signes en sens, de sens en signes… bonsoir.

 

 

 

d’un moment précis dans le temps, nous retiendrons que vous et nous avez été reliés

 

avons été reliés

 

nous pourrons situer dans le temps ce moment souvenir étape diapason… octaves de degrés serrés dans un temps précieux.

 

Nos corps, à l’unisson, entendus comme groupe, comme entité, développés devant vous… nous là, vous ici.
quelque chose se dessine, quelque chose s’évalue, quelque chose arrive et nous n’avons aucune envie d’en savoir plus.

 

Et vous, ça va? Pouvons-nous vous entendre? Pouvons-nous nous entendre ?

 

Pouvons nous vous voir? Pourriez vous nous crier que vous avez les yeux rivés sur nous? Que vous avez de la voix et des gorges ? êtes vous attentifs sur nos corps en mouvement? Et autour de nous, qui fait quoi ? Avez-vous un œil dans le feu et un œil dans un vagin?

 

Le rouge est il partout? Avez vous une idée de ce qui est en train d’être évacué? Auriez-vous une quelconque idée de ce que la transmission permet? Nous regarder vous permet d’exister en nos vœux. Vous penser nous permet de perpétuer l’élan.

 

Que pouvons-nous donc vous donner? Vous laisser voir? ici, en haut, pas loin de vous, finalement…

 

nous avons du silence quand vous avez des sons …

 

nous avons des signes quand vous avez des images, nous avons un corps chacun quand vous avez des émotions différentes… émotions… e-motion…

 

êtes-vous statiques?

 

êtes vous dans un mouvement végétal ou animal?

 

êtes vous poreux?

 

avez vous des os à montrer? connaissez vous les articulations qui vous configurent? Connaissez vous le nom de votre première vertèbre ?

 

avez vous une vague idée de ce que la tenségrité osseuse autorise ?

 

La pesanteur et la légèreté sont sœurs… la flexibilité et la liberté sont jumelles.

 

 

 

Voyez-vous ce que nous tentons de vous montrer ?

 

 

 

Des ombres . comme des formes abstraites… en fait, nous sommes des morceaux d’humains, de corps… dans les ombres de nous mêmes… dans une lecture vivace d’une face assombrie. des bribes de nous émergent. et nous ne donnons pas grand chose finalement… JE (un des trois corps d’ici) aimerait que vous soyez là, avec nous, dedans, dans un chaud lumineux, proche de nos considérations premières, aimer, vous aimer…

 

Nous sommes dieu(x) à vous dire des choses sans qu’on vous entende.

 

Nous sommes dieu(-x) à vous montrer le meilleur vrai “meilleur” de nous-mêmes sans attendre de retour de vous, sans vous le permettre surtout… à force d’être seuls, nous deviendrions égoïstes, divinement inopportuns, carrément despotes.

 

à la limite, nous sommes suffisants, désobligeants, radicalement absents de vous… en haut, là haut, nous nous éclatons, nous éclatons… nous ne permettons rien de ce qui arrive, ‘ça’ nous arrive… en plein corps pour vous en pleine gueule…

 

et tout ce ça, cette absence de plan, de programme, ce choix de ne pas avoir déterminé les choses avant nous laisse dans l’improvisation, dans la subtilité de l’évènementiel… du ponctuel…

 

alors voilà, finalement, nous sommes éphémères et fiers de l’être…

 

“papillons de lumières” comme dirait Cindy… est-ce que vous riez? est-ce que vous aimez être là? est-ce que le moment que vous vivez là est différent de ce que vous avez déjà vécu? Vécu jusqu’ici ? de ce que vous connaissez? est ce que quelque chose dans ce que vous voyez vous permet d’être quelque chose d’autre? Vous sentiriez-vous altéré ensuite ? Augmenté ? Amplifié ?

 

Sentez-vous un mouvement de lymphe, de sang ou d’eau vriller en vous?

 

Est-ce que la peau qui fait cuirasse vous donne des frissons?

 

Libérez-vous des endorphines? êtes-vous dopés à la dopamine? quels yeux avez-vous ouvert? quelle distance avez-vous pris avec hier?

 

ce matin, avez-vous bandé assez fort pour que le corps posé là ce soir s’en rappelle à l’énoncé de ce que vous voyez? avez-vous quelque part, n’importe où une trace de jouissance qui vous tient le corps, là?

 

êtes-vous prêt à vous embarquer pour une extase, un orgasme à n’importe quel moment? hic et nunc?

 

êtes-vous heureuse, madame? monsieur, avez-vous dit bonjour à cette fille? au mec qui vous tape dans l’oeil? qui vous tape dans l’entre cuisse?

 

tsunamisez-vous… atomisez-vous…

 

incluez-nous dans votre parabole physiologique… sentez les creux et les reliefs des envies qui vous habitent… si, y en a… y en a… y en a … y en a… y en a…. y en a… parTOUT… par tous?

 

comme à la messe à la fin, embrassez-vous… dansez des slows, embrassez nous… … et après, ça suffit… assez… interstices et armistices. Réfléchissons… chaque geste effectué vers un corps est acte social. Pourtant nous sommes des êtres a-sociaux d’amour… nous avons la peur et l’amour comme moteur. a chaque geste…

 

A CHAQUE GESTE un acte politique… un acte de trahison ou un acte de permission. chaque geste est un acte religieux. un lien entre les corps.

 

Chaque geste est un acte poétique… une portion d’éternité. 

 

 

 

où en êtes-vous avec vous? où avez-vous mis votre vous?

 

et toi au milieu des vous, tu te sens comment? y a un toi qui se prend pour un JE au milieu des autres.

 

Y a des JE perdus dans les gens qui attendent qu’on les prenne pour des gens.

 

Y a des Superman et des Wonder Woman dans la foule. peu nombreux ou toutes les mêmes? Y a des râclures, des enflures aussi… parfois dans la même enveloppe… dédoublements. perverses attitudes doubles.

 

vies plurielles. nous sommes des corps mélangés aux morts.

 

les morts nous en veulent d’être si vivants et si cons à la fois. les messages de l’au-delà d’en dessous d’à côté sont des SMS actes manqués. Ecoutons.

 

 

 

Pour palier à notre connerie, il nous faudrait des morts vivants.

 

 

 

 

 

J’ai encore des questions pour vous, j’ai pas mal de réponses mal trouvées, aussi… tout ça me vient du fait que je ne vous vois pas… si je vous voyais, je me tairais, assurément.    Je serais enflée d’un tourbillon, le tourbillon … les gens foutent toujours le tourbillon dans le ventre des autres..

 

Eux

 

Nommés société… la société est tourbillon, virage, toboggan et nous sommes dans une vertigineuse chute invraisemblable et réaliste. ce qui chute est aussi valide que ce qui retient.

 

 

 

ceux qui chutent ont une tendance à comprendre mieux que les autres.  ceux qui ont tendance à comprendre mieux que les autres chutent de plus haut.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ne quittez pas, une opératrice va vous donner le la et le bip après le gong.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

GONG. GONG. GONG.

 

 

 

des corps sont éparpillés dans le cadre.

 

il y a quelque chose de navrant à être un corps dans un espace aussi précis, aussi déterminé. comme dans nos chambres, nos lits, nos bureaux, nos jardins, nos champs, nos parcs, nos tables, nos chiottes, nos caves, nos routes, nos impasses, nos virages, nos falaises,

 

cadrés dans nos petits corps tout déjà morts ou flétris ou densifiés… mis à mal par le vent, l’iode et la glaise… avec le temps, va tout s’en va… sempiternelle mortalité des veines saphènes. héritage en jachère.

 

Avenir en sursis.

 

heureusement qu’il reste l’intention et le désir et le plaisir… qu’on est, de manière innée, obligé de se relever, de lever les yeux vers les ciels, de tremper nos organes dans du sang chaud, verticale survie…

 

heureusement qu’on a le noyau dur et le disque vide… heureusement qu’on a les odeurs, les sucs et les vapeurs pour se mettre au clair avec nos corps…

 

 

 

heureusement qu’on a la tendance à se gourer dans nos démarches… à refaire les mêmes conneries…  encore et encore.

 

 

 

Avant et après, même combat… un début sans sens… sans aucune fin. sans règle, sans paramètre, nous avons des chutes enregistrées dans l’histoire de nos corps mais rien ne s’arrime, rien ne s’affirme…

 

 

 

quelqu’un a mis le verbe au commencement mais en fait, c’est la chute le commencement…

 

 

 

tombons, tombez, tombe…

 

tombes

 

rien n’a plus d’importance que la chute, l’erreur, la connerie, la subtile erreur…

 

 

 

 

 

le bon interstice entre la réalité et la vérité…

 

putain, que c’est bon de tomber, c’est bon d’être con en recommançant… poupon très con recherche répétition.

 

OH

 

coquille, faute, connerie… putain de merde, écrire sans faute est une erreur magistrale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

manipulez nous

 

voyez dans ce que vous voyez la totale imperfection

 

vagues, ombres, directions…

 

à chaque cliché, produisez une parabole, une métaphore… à chaque mouvement, prenez de l’élan.

 

SAUTEZ NOUS

 

SAUTEZ nous avec vos corps, les cons, les sons, sautez et dites aïe en retombant, en fauchant le sol, en vrillant vos nerfs, en simulant la mort… allez, amusez vous à jouer à la mort avec nous.

 

HOP. 

 

y a des gens qui vont pas se souvenir de ce qu’ils sont dans quelques temps… history repeats itself…

 

y a des gens parmi nous qui n’auront aucune idée de ce qui s’est passé…

 

y a des gens qui ne sont même pas des gens… alors…

 

imaginez une suite à votre vie… après là, comme ça. rien n’est drôle quand on a aucune idée de ce qui va se passer mais ça serait bien jouissif de continuer quand même… pour tester, défier, affronter, se tromper, encore. n’avoir qu’une chance et se tromper.

 

flux. flux. reflux. incommensurable flux. Marée humaine.

 

avoir une idée de la fin mais continuer… ça monte

 

ça monte, bordel

 

 

 

cette idée de terminer fait monter les choses

 

23h31

 

c’est comment avant l’apogée, cette extraordinaire pulsion de fin… cette bête histoire de fin… allez… ça va aller… on va continuer à vivre comme ça. ça va daller, hein. on va continuer à… peu importe la chute… on va continuer…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HOP.

 

Hop

 

Hop

 

Hophophopopohopohopopohpoohophop

 

HOP.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ceci est le texte écrit en direct hier soir lors de la performance Real Windows de la Cité Mommen qui fêtait ses 141 ans. Les fenêtres des ateliers étaient occupées par divers artistes, lesquels affichaient vidéos, corps dansants, images, ombres chinoises, ... entre 22h30 et 23h30.
Philomène Zeltz et NIcolas Marchant occupaient une des deux fenêtres de l'atelier de Philomène avec leurs corps en ombres avec signes et dessins animés réalisés en direct tandis que j'occupais l'autre fenêtre avec une écriture improvisée. Ce texte est donc l'impression signe et sens de ce que je voyais / vivais de l'atelier et le public en bas pouvait lire et faire ses liens. Pendant ce temps là, le groupe Why the Eye donnait du son.

 

 

11:48 07/06/2015 | Lien permanent | Tags : textes, act-u, arts |  Facebook

5
jui

Nicolas Marchant, Philomène Zeltz, Milady Renoir au sein des performances et intentions du 6 juin 2015 @ Mommen Cité

A l'occasion des 141 ans des Ateliers Mommen, une célébration des mondes sensibles se jouera dans tous les lieux de la cité pendant quelques jours dès ce soir.

Samedi soir, vers 22h30, des fenêtres vastes d'un 3ème étage, Nicolas Marchant, Philomène Zeltz et Milady Renoir proposent une élaboration plurielle des corps, des mots et des signes.
1 heure pour raconter l'histoire de 3 corps qui se disent, qui évoluent entre intérieur et extérieur, entre immédiateté et perpétuité. Voy(ag)eurs et rêveurs bienvenus.

prépa perf mommen.jpg

prépa perf mommen V.jpg

 

prépa perf mommen II.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Quelques instantanés de la répétition de notre proposition d'intervention dans l'atelier de Philomène...

 

15:14 05/06/2015 | Lien permanent | Tags : act-u, arts, agendada |  Facebook

2
jui

141 ans de la Cité Mommen - Performance corps - mots - signes - dessins de Nicolas Marchant, Philomène Zeltz & Milady Renoir (6-6-15)

A l'occasion des 141 ans des Ateliers Mommen, une célébration des mondes sensibles se jouera dans tous les lieux de la cité pendant quelques jours.

Samedi soir, vers 22h30, des fenêtres vastes d'un 3ème étage, Nicolas Marchant, Philomène Zeltz et Milady Renoir proposent une élaboration plurielle des corps, des mots et des signes. 
1 heure pour raconter l'histoire de 3 corps qui se disent, qui évoluent entre intérieur et extérieur, entre immédiateté et perpétuité. Voy(ag)eurs et rêveurs bienvenus.

Le reste et la suite du programme de ce samedi soir 6 juin là:

22:30 « Real life windows » Installation/performance collective à la nuit tombée.

"Real life windows" ou la vie des artistes de la cité Mommen projetée dans les fenêtres de leurs espaces, comme si les entrailles de notre bâtiment s'illuminait d'un feu onirique qui donnerait à voir ce qui le constitue : des imaginaires qui cherchent à entrer en contact les uns avec les autres....!!! Coordoné par Fred Chemama avec Antje Van Wichelen, Armand Gfeller, Camille Escudero, Françoise Lacroix, Fred Chemama, Fred Marbaix, Gilles Petermans, Isabelle Rouquette, Joachim Devillé, Matthieu Ha, Pascal Baes, Perrine Grivaux, Milady Renoir, Nicolas Marchant, Philomène Zeltz, Stéfan Piat, Tessy Bauer, Yacine Sebti, Nicolas Fong.

+ Why the Eye (tribal-noisy- xprmtl)

Au même moment que toutes les baies vitrées des bâtiments central seront illuminées par toutes sortes, Why the Eye, un quatuor masqué réuni autour des instruments construits par DjP vous emportera dans des rythmes obsédants. De leur musique, aux teintes particulières des instruments D.I.Y. se dégage un alliage de sonorités tribal-noisy-expérimentales qui ébranlera vos corps en transe. Tout un programme garanti sans programmation, pour un résultat low-fi et velu ! Avec Djp, Damien Magnette, Nico Gitto et Thomas Giry.http://whytheeye.wordpress.com/

23:30 Degurutieni + Miravisions + guests : Manu Roland, Grégoire Tertiaux et Ndiaga (fantasmagoric japanese noisy garage rock + ...)

Icône dandy de la scène underground d’Osaka, Arco Degurutieni est un poète multi-instrumentiste qui mélange ces sons et les sons des autres musiciens dans une musique bien à lui oscillant entre garage rock, noisy jazzy et pop électro. Sa voix sombre, qui n’est pas sans rappeler celle de Tom Waits, nous emmène dans un univers fantasmagorique, décadent et mélancolique. Pour l'occasion, il sera accompagné par clarinettiste diabolique Yaburinko-Ne, du violoncelliste hystérique Atsuko Hatano, de deux souffleurs bienfaiteurs de la fanfare du Belgistan, Manu Roland et Grégoire Tertiaux et du percussionniste persistant Ndiaga.http://degurutieni.blogspot.com + Matthieu Ha (pop-utopik, swing, catho-punk) Bon ami de Dugurutieni, avec qui il a déjà eu souvent l'occasion de joué ensemble ou lors de mêmes manifestations, ce terrible accordéoniste avec ses mélodies enivrantes nous réservera une surprise ; un solo, une jam,?, des moments d'incantation pour ne pas savoir comment passer le relais aux dj's. www.youtube.com/watch?v=2f5ZNeWfKwc Et pour rendre ces spectacles encore plus psyché il y aura les Miravisions de Fred Chemama qui viendrons créer un univers visuel construit aux jonctions de leurs imaginaires, dans une mise en relation des corps, de la lumière, du lieux et des instants qui y sont partagés. https://vimeo.com/user4967962

01:00 John Dark + Degurutieni (djs)"

et encore plus sur http://ateliersmommen.collectifs.net/…/141-ans-11-ans-cel...

FAITES PASSER.

10:23 02/06/2015 | Lien permanent | Tags : act-u, arts, agendada |  Facebook