26
mai
Résumé de la 45ème soirée filles avec un cerveau (chacune) – 23 mai 2014 @ Amélie’s & Milady’s
Chaque fois que c’est coloré&souligné, c’est qu’un lien vers quelque chose attend son clic… cliquez donc et hop, le monde s’ouvre.
* Dorothée : Berty Albrecht – en vue d’un spectacle (Cf. revue féministe « Problème sexuel »
* Alice : CLAIR DE FEMME de Romain Gary – extrait : " On rencontre un type, on essaie de le rendre intéressant, on l'invente complètement, on l'habille de qualités des pieds à la tête, on ferme les yeux pour mieux le voir, il essaie de donner le change, vous aussi, s'il est beau et con on le trouve intelligent, s'il vous trouve conne, il se sent intelligent [...] s'il est mufle, vous vous dites qu'il est nature, et vous continuez ainsi à faire des pieds et des mains pour nier l'évidence, alors que ça crève les yeux et c'est ce qu'on appelle les problèmes du couple, le problème du couple, quand il n'est plus possible de s'inventer l'un l'autre, et alors, c'est le chagrin, la rancune, la haine, les débris que l'on essaie de faire tenir ensemble à cause des enfants ou tout simplement parce qu'on préfère encore être dans la merde plutôt que se retrouver seule. Voilà. "
* Catherine : LE SUICIDE ET LE CHANT, recueil de poèmes très courts appelés 'landays' / Poésie populaire des femmes pashtounes recueillie par Sayd Bahodine Majrouh.
* Perrine D. : LIGNES DE FAILLE de Nancy Huston
* Virginie : avait apporté qqch du fond de la mer…
* Suzy : Tarot de Marseille… question(s) / réponse(s) / états des lieux.
* Sarah : bagues faites maison
* Amélie : Le jour où j’ai arrêté de me laver les cheveux (avec du shampoing)
* Perrine L. : un cyclope et autres « monstres » / catalogue du musée Dupuytren, musée d'anatomie pathologique à Paris. + LE PLANCHER (éditions les doigts dans la prose) + Le plancher de Jeannot (œuvre et texte)
* Pauline Yun : cartes noires à gratter avec scalpel et abstractions sonores.
* Nathalie : Livres de cuisine (Phaidon)
* Milady : tabatière cosmologique Dogon / Bouteille peut-être sacrificielle de bois et caïmans venue de Haïti / Wilder Mann ou la figure du sauvage de Charles Freger… zoomorphie et sauvagerie + cultures, légendes d’ici, du proche, de l’à côté.
+ références extra-personnelles :
RENCONTRE DU TROISIÈME GENRE...
+ Problèmes éthiques posés par l’Assistance Médicale à la l’Assistance Médicale à la Procréation /
+ L’anonymat des dons d’engendrement est-il vraiment « éthique » ? /
+ SI PAR UNE NUIT D'HIVER UN VOYAGEUR, Italo Calvino
+ l’histoire par les femmes
PROCHAINE EN SEPTEMBRE... chez...?
18:24 26/05/2014 | Lien permanent | Tags : girlz, humoeurs, poly-tiques | Facebook
20
mar
Projection du documentaire de Lydia Chagoll « Ma Bister » le 28 mars 2014
La projection en avant-première du documentaire de Lydia Chagoll, « Ma Bister » [Souviens-toi], sur la vie des Sinti et des Roms à travers les siècles en Europe, organisée par la Fondation Roi Baudouin, aura lieu le vendredi 28 mars à 20 h, au cinéma Galeries à Bruxelles.
Le film sera introduit par Lydia Chagoll et Philippe Reynaert, directeur de Wallimage, critique cinématographique. Une version en néerlandais sera projetée simultanément dans une autre salle. La projection du documentaire sera suivie d'une réception.
« Ma Bister » est un documentaire long métrage de 90 minutes. Le DVD du film sera bientôt en vente via www.kbs-frb.be ou directement auprès de Lydia Chagoll, au prix de 20,00 € envoi compris (au profit de l’ASBL Pour un sourire d’enfant), à l'adresse suivante : bcocdinfo@telenet.be
L’histoire des Sinti et des Roms est méconnue. Tout comme la stigmatisation, la discrimination et l’oppression de cette population depuis le 17e siècle. Le génocide dont elle a été victime durant le régime nazi n’est même pas reconnu par certains historiens.
Le documentaire « Ma Bister » donne un aperçu de la vie des Sinti et des Roms au fil des siècles. Le film rassemble une mine d’informations qui donnent une bonne image de leur vie et leur confèrent de la sorte aussi une dignité.
La vie des Tsiganes d'hier à aujourd’hui
Les Roms, des êtres libres, des êtres bafoués
Une vie de joie, une vie de souffrance
Les Roms ? Des citoyens du monde
Lydia Chagoll
Enfant dans un camp japonais, danseuse et chorégraphe, réalisatrice, ardente défenseuse des enfants maltraités et des détenus, écrivaine, poète, Lydia Chagoll est une femme qui s'insurge inlassablement contre l'injustice. Compagne et collaboratrice de Frans Buyens (1924-2004), elle a signé avec lui plusieurs documentaires qui mettent en lumière les défis posés aux citoyens du 20e siècle.
Modalités pratiques :
Vendredi 28 mars 2014
Heure : 20 h
Cinéma Galeries
Galerie de la Reine, 26
1000 Bruxelles
L’événement est organisé par le Fonds Lydia Chagoll, géré par la Fondation Roi Baudouin. L’entrée est gratuite, mais l’inscription est obligatoire et peut se faire en ligne via www.kbs-frb.be ou en téléphonant au 02 549 61 86.
12:40 20/03/2014 | Lien permanent | Tags : act-u, poly-tiques | Facebook
25
nov
Le Marathon des Autrices - Me @ 00:40 on 13/12 (and many girlfriends)
09:18 25/11/2013 | Lien permanent | Tags : textes, lis tes ratures, place net, poly-tiques | Facebook
11
sep
Steven Cohen... gardé à vue... contre???
Toujours Steven le sublime, le dandy contre le monde... et là, après Soweto, c'est à Paris qu'il est arrêté ! quel principe de précaution la France va t elle inventer?
Un coq attaché à son pénis, il danse au Trocadéro
L'artiste d'origine sud-africaine Steven Cohen, le 3 juillet 1999 à Durban. (Photo AFP)
L'HISTOIRE
L’artiste d’origine sud-africaine Steven Cohen a été arrêté mardi à Paris pour exhibition sexuelle et placé en garde à vue après avoir réalisé une performance dans laquelle il apparaissait le sexe enrubanné relié à un coq, a déclaré à l’AFP son avocate.
- Portrait
Steven Cohen, belle étoile
-
L'artiste sud-africain Steven Cohen s'installe à Lille sans quitter Johannesburg
Une source policière a confirmé l’interpellation de l’artiste et son placement en garde à vue, qui a été levé en fin de journée. Steve Cohen a reçu une convocation pour être jugé ultérieurement pour exhibition sexuelle, a précisé une source judiciaire.
Il est cité à comparaître le 16 décembre devant le tribunal correctionnel, a expliqué son avocate, Agnès Tricoire, qui s’est indignée que la garde à vue ait duré une journée entière.
Vers 9H30, l’artiste performeur, connu pour son apparence excentrique, est apparu sur le parvis du Trocadéro, perché sur de hautes chaussures et vêtu d’un costume d’oiseau. «Il a dansé avec le coq pendant une dizaine de minutes avant d’être arrêté par la police», a raconté Agnès Tricoire.
Elle souligne que Steven Cohen est un artiste reconnu qui figure au programme du Festival d’automne de Paris et sera présenté à la Fondation Antoine de Galbert.
«Avec cette performance, Steven Cohen voulait évoquer sa situation, partagé entre deux pays, l’Afrique du Sud son pays natal et la France où il vit actuellement», a expliqué l’avocate. «Cette garde à vue est une honte», a protesté Agnès Tricoire qui a assisté à l’interrogatoire de l’artiste. «La France embastille les artistes», s’est-elle indignée.
Une des performances de Steven Cohen: http://www.youtube.com/watch?v=ezAlQKm6MWg
Suivez l’actualité des sexualités et des genres de Libération et d’ailleurs sur notre page Facebook «Libération sexuel».
22:35 11/09/2013 | Lien permanent | Tags : act-u, poly-tiques | Facebook
8
avr
Lettre à un chercheur de Dominique Massaut
Après un courrier de l’Office National de l’Emploi,
LETTRE A UN CHERCHEUR
Tu as cherché de l’air, et tu as trouvé de l’air, un très grand cri dès la première bouffée. Tu as cherché la peau douce d’un sein, et son lait, et tu l’as trouvé, à coup très sûr. Tu as cherché pendant de longues années à comprendre mille et une étrangetés qui s’allumaient à portée de tes sens. Tu as cherché à te faire accepter par le monde autour de toi. Et le monde autour de toi était en expansion constante. Le champ de la recherche était vaste. Et sa population dense. Tu as vite compris que, si tu voulais te faire aimer du monde, il fallait que tu ne blesses pas le monde, et qu’il t’était utile de te rendre utile au monde. Alors tu t’es appliqué. Bien avant la fin de ton parcours scolaire, tu essayais de comprendre le vivant. Tout ce que tu en percevais, tout ce que tu en lisais, tu décidais d’en faire relecture en t’imaginant dans la tête d’un autre. Chaque fois que tu croisais un quelqu’un, une quelqu’une hurlant de douleur, tu cherchais à dessiner dans ton propre corps la réplication de cette douleur, et tu t’immobilisais un long moment pour être sûr d’avoir été au plus proche, au plus sincèrement proche. Et tu suivais le même chemin quand tu rencontrais les cris du plaisir ou de la joie, ou même un regard discret où quelque chose invitait à l’écoute. Tu as très souvent ralenti ton pas. Pour ne passer distraitement à côté de rien. Durant de longues décennies, tu as écouté bien plus que tu n’as parlé. Tu as essayé d’entendre les bruits du monde, ceux des langues proches et lointaines, ceux des gens qui pensent avec des dieux, ceux qui pensent avec des machines, ceux qui pensent avec la testostérone, ceux qui pensent avec les livres et ceux qui pensent avec les odeurs. Le bruit des peuples guerriers. Le bruit des peuples aux mâles mijaurées. Celui des peuples aux rôles confus. Tu accueillais sous ton crâne des milliards de petits points d’interrogations, et les pensées qu’ils faisaient fleurir n’étaient pas celles de l’ordre propre d’une plate-bande de ville, mais des pensées sauvages, semées et ressemées hirsutes au hasard des tourbillons. Tu as cherché, tous azimuts, et sans calcul dans le cou. Tu regardais le monde, et tu t’es dit qu’il manquait grossièrement de confiance dans la richesse de sa diversité. La peur dont il affublait le foisonnement de ses singletons et de ses ensembles le conduisait au petit génocide hebdomadaire, rassurant comme un coup de javel de printemps. Car, oui, le monde élaguait, facettait, façonnait les faims et les soifs de sa population, et enseignait avec génie le bêlement. Et cette peur qu’il cultivait si bien était entrée dans chaque tête allant sa vie. Toi, c’est l’efficacité de la peur qui t’a fait peur. Et ton corps s’est comme figé d’azote liquide quand tu as vu comment le monde apaisait cette inquiétude, que par ailleurs il continuait de nourrir. Tu le voyais gaver ses ouailles jusqu’au foie mort, l’inondant d’une marée de victuailles frelatées, de montagnes de verroteries, de troupeaux de sexes virtuels professionnels, de starlettes dopées ou de bibelots électroniques. L’effroi. Mais un moteur fulgurant pour ta recherche. Tu as continué à chercher. A écouter les travailleurs pétris d’angoisse dans les nouveaux packs de management. A écouter leurs arrêts affolés de travail ou leurs suicides. A écouter la parole vide des collégiens errants dans le ventre des centres commerciaux. A écouter ceux à qui on refuse les droits, la protection, les soins de santé sur notre sol parce qu’ils ne sont pas nés sur notre sol, et parce qu’ils n’ont pas de portefeuille obèse à vider sur notre sol. Tu as écouté des vieux perdus devant la multiplication des touches sur les appareils, les changements semestriels des fonctions de ces touches, et la bouche bée de ces vieux devant le changement de la matière même des interlocuteurs au téléphone.
Tu as cherché à voir. Et tu as vu. Des commerçants trafiquer les étiquettes ou les balances, cacher, frelater, voler, privatiser pour mieux encore trafiquer les étiquettes ou les balances, cacher, frelater, voler, et reprivatiser encore. Des actionnaires pousser à la gestion folle. Des propagandistes sournois démanteler l’idée du bien commun. Des chefs démocrates mettre leurs rivaux sur écoute. Des chefs démocrates empoisonner leurs opposants. Des chefs démocrates trafiquer les urnes. Des chefs démocrates accidenter des journalistes. Des candidats démocrates enfouir les questions sous des couches de shows. Des usines télévisuelles censurer la parole brute par leurs castings. Ou des marchants de rêves anesthésier le rêve, ou le réduire sur les bandes étroites de la pécune. Tu n’as pas voulu faire de même. Tu n’as pas voulu occuper, ni même chercher à occuper, un emploi qui fabrique des armes ou porte des valises au Luxembourg. Un emploi qui fabrique des graines stériles, minéralise des terres arables et suicide par étouffement des milliers de paysans. Un emploi qui tue la girouette des abeilles. Un emploi qui rend folles les vaches, file la peste aux cochons, la grippe aux volailles. Un emploi dans la construction d’une centrale nucléaire narguant les houles de l’océan et celles du ventre profond de la Terre. Un emploi qui blanchit le commerce des poisons. Un emploi dans un bureau qui soudoie quelques dizaines de dictateurs. Un emploi dans un centre de recherche du mensonge, payé par un cigarettier ou un exploitant de gaz de schiste. Un emploi dans une association sans but lucratif avec but lucratif.
Tu as cherché à accompagner plutôt qu’à gruger, humilier, escroquer. Tu as cherché à être avec. Tu as cherché en amitié avec les gens. Patiemment. Croyant que c’était là travailler en intelligence. Croyant que le bien était là. Et croyant qu’en faisant le bien dans le monde autour de toi, le monde autour de toi souhaiterait que tu vives. Hier, tu as reçu une autre « lettre à un chercheur ». Une lettre de l’Office National de l’EMploi. L’office tenait à t’informer que tu étais, depuis trop longtemps sans trouver, à la recherche d’un emploi, et que, en conséquence, tes allocations ne te seraient plus allouées d’ici quelques mois.
Tu as compris beaucoup de choses. Mais cela, tu ne l’avais pas compris : pour que le monde t’accorde de quoi te maintenir en vie décente, il faut intégrer un emploi, ou, à l’exclusion de toute autre activité, chercher à intégrer un emploi, y réserver tout ton temps, toute ta concentration, tous tes coudes.
Tu n’as pas compris, ou voulu comprendre, qu’aux yeux du monde qui alloue, un emploi de fabricant de Kalachnikov était plus noble qu’une attention journalière au monde qui t’entoure ou une errance autodidacte de chercheur poète, acteur de ci de là, donnant au passage un coup de main plutôt qu’un croche-pied ou un coup de grâce. Tu fus un chercheur naïf. Tu abandonneras donc sans doute toutes tes recherches sauf celle du premier emploi vacant, suivant ce qu’il t’est demandé.
Dès lors, les menaces disparaîtront. Tu seras un employé. Quelque chose à qui il est demandé de ne plus rien chercher.
13:23 08/04/2013 | Lien permanent | Tags : act-u, poly-tiques | Facebook
The Insurrection Tour & Troupe Poétique Nomade en Gaume
Une tournée poétique et insurrectionnelle propulsée par maelstrÖm reEvolution & l'Arbre à Paroles à partir du nouveau livre de Lawrence Ferlinghetti.
Invitation lancée par Les Grands Lunaires dans le cadre des ateliers et des soirées d'ivresses http://ivresses.ivresses.overblog.
avec
Sandrine Emmery
Milady Renoir
Benjamin Pottel
David Giannoni
Lectures, Musiques, Espaces de Chocs, Choix et Libertés, Scène Ouverte à qui lit, écrit, dit, veut.
Entrée Gratuite
Bar sur Place
Résa & Info: 0476 65 52 65 ou les.grands.lunaires@skynet.be
%&%&%&%&%&%
Enfin en français! le "petit livre rouge" du grand poète de San Francisco
Je te fais signe à travers les flammes.
Le Pôle Nord a changé de place.
La Destinée Manifeste n’est plus manifeste.
La civilisation s’autodétruit.
Némésis frappe à la porte.
À quoi bon des poètes dans une pareille époque?
À quoi sert la poésie ?
L’imprimerie a rendu la poésie silencieuse, elle y a perdu son chant. Fais-la chanter de nouveau !
Si tu te veux poète, crée des oeuvres capables de relever les défis d’une apocalypse, et s’il le faut, prends des accents apocalyptiques.
Tu es Whitman, tu es Poe, tu es Mark Twain, tu es Emily Dickinson et Edna St Vincent Millay, tu es Neruda et Maïakovski et Pasolini, Américain(e) ou non, tu peux conquérir les conquérants avec des mots.
Si tu te veux poète, écris des journaux vivants. Sois reporter dans l’espace, envoie tes dépêches au suprême rédacteur en chef qui veut la vérité, rien que la vérité, et pas de blabla...
Recueil inédit en français… qui a déjà vendu plus de 10.000 ex aux USA!
A 93 ans, le grand auteur et éditeur de la Beat Generation ressent le besoin d’une adresse aux jeunes poètes dans un monde au bord d’un grand renouveau… C’est ainsi qu’il insuffle joie, esprit de combat, avec un maître-mot : Insurrection comme synonyme d’art poétique et d’art de vivre ! Dans ce livre, se retrouve aussi un work in progress historique : le texte «What is poetry?» une énumération – définition/anti-définition de la poésie…
13:07 08/04/2013 | Lien permanent | Tags : act-u, arts, lis tes ratures, poly-tiques | Facebook
29
déc
Participation au Journal 27 de Culture & Démocratie
Confucius
À la veille des fêtes de fin d’année, Culture & Démocratie présente son Journal 27 ! Ce nouveau numéro a pris la forme d’un glossaire alternatif. Au total, dix-sept auteurs ont quitté les sentiers battus pour écrire à leur manière (parfois un peu décalée, parfois plus incisive, mais toujours en adéquation avec l’actualité) sur un terme de leur choix. De l'autonomie à la théorie,en passant par la créativité ou encore la modernisation, les mots sont mis à nus, questionnés et présentés sous un nouvel angle.
Ont collaboré à ce numéro
Jean-François Bastin, Sébastien Biset, Christelle Brüll, Roland de Bodt, Jean Delval, Baptiste De Reymaeker,
Sabine de Ville, Laurent d’Ursel, Hugues Esteveny, Abraham Franssen, Nicole Gesché, Paul Gonze, Marc Guiot, Guillermo Kozlowski, Jacques Lennep, Guillaume Losseau, Nimutella Parlaku, Jérémie Piolat, David Puaud, Milady Renoir, Joël Roucloux, Olivier Sonck, Catherine Vanandruel, Georges Vercheval.
12:03 29/12/2012 | Lien permanent | Tags : act-u, poly-tiques | Facebook
2
mai
CriseBox à commander avant le débat de ce soir...
Face à la crise, les cadeaux futiles deviennent utiles. Bien loin du week-end gastronomique dans le sud-ouest ou du massage relaxant dans une ambiance chic et feutrée, les ©Crisebox sont des coffrets cadeaux qui donnent un petit coup de pouce au quotidien difficile des Français les plus modestes. ©Golem13.fr
Un fake de ©Golem13.fr
18:08 02/05/2012 | Lien permanent | Tags : poly-tiques | Facebook
25
avr
Lettre à ...
Merci à Josiane pour cette lettre de ... à ... Peu importe. Le ton est grandiloquent mais l'intention sent juste.
DE PHILIPPE TORRETON A JEAN FERRAT
Jean,
J'aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J'aurais aimé
que ta voix chaude ne serve maintenant qu'à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j'étais à Entraigues il n'y a pas si longtemps et je n'ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c'est sacré ! Pardon te t'emmerder, mais l'heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d'idées, je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n'as que les titres d'une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l'heure est grave!
Jean, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette France que tu as si bien chantée, écoute-la craquer, écoute la gémir, cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies, celle qui meurt au travail, qui s'abîme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s'immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l'on traque comme d'autres en d'autres temps que tu as chantés, celle qu'on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ceux-là qui savent déjà que le meilleur n'est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l'on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l'essentiel...
Jean, rechante quelque chose je t'en prie, toi, qui en voulais à D'Ormesson de déclarer, déjà dans le Figaro, qu'un air de liberté flottait sur Saigon, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre Guéant qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se valent pas? Qui pourrait le chanter maintenant ? Pas le rock français qui s'est vendu à la Première dame de France. Ecris-nous quelque chose à la gloire de Serge Letchimy qui a osé dire devant le peuple français à quelle famille de pensée appartenait Guéant et tout ceux qui le soutiennent !
Jean, l'Huma ne se vend plus aux bouches des métro, c'est Bolloré qui a remporté le marché avec ses gratuits. Maintenant, pour avoir l'info juste, on fait comme les poilus de 14/18 qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources soi-même, il nous faut fouiller dans les blogs... Tu l'aurais chanté même chez Drucker cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui se font mandater par l'Elysée pour avoir l'honneur de poser des questions préparées au Président, tu leurs aurais trouvé des rimes sévères et grivoises avec vendu...
Jean, l'Allemagne n'est plus qu'à un euro de l'heure du STO, et le chômeur est visé, insulté, soupçonné. La Hongrie retourne en arrière ses voiles noires gonflées par l'haleine fétide des renvois populistes de cette droite "décomplexée".
Jean, les montagnes saignent, son or blanc dégouline en torrents de boue, l'homme meurt de sa fiente carbonée et irradiée, le poulet n'est plus aux hormones mais aux antibiotiques et nourri au maïs transgénique. Et les écologistes n’en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce n’est pas les numéros de cirque du Salon de l’Agriculture qui vont nous prouver le contraire.
Les cowboys aussi faisaient tourner les derniers indiens dans les cirques. Le paysan est un employé de maison chargé de refaire les jardins de l'industrie agroalimentaire. On lui dit de couper il coupe, on lui dit de tuer son cheptel il le tue, on lui dit de s'endetter il s'endette, on lui dit de pulvériser il pulvérise, on lui dit de voter à droite il vote à droite... Finies les jacqueries!
Jean, la Commune n'en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe.
Quand chanterons-nous "le Temps des Cerises" ? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut soumis, corvéable, vilipendé quand il perd son emploi, bafoué quand il veut prendre sa retraite, carencé quand il tombe malade... Ici on massacre l'Ecole laïque, on lui préfère le curé, on cherche l'excellence comme on chercherait des pépites de hasards, on traque la délinquance dès la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture partagés...
Jean, je te quitte, pardon de t'avoir dérangé, mais mon pays se perd et comme toi j'aime cette France, je l'aime ruisselante de rage et de fatigue, j'aime sa voix rauque de trop de luttes, je l'aime intransigeante, exigeante, je l'aime quand elle prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son exploitation, quand elle sent la vérité comme on sent la sueur, quand elle passe les Pyrénées pour soutenir son frère ibérique, quand elle donne d'elle même pour le plus pauvre qu'elle, quand elle s'appelle en 54 par temps d'hiver, ou en 40 à l'approche de l'été. Je l'aime quand elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu'à elle même et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts...
Jean, je voudrais tellement t'annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai... Je t'embrasse.
Philippe Torreton
13:25 25/04/2012 | Lien permanent | Tags : poly-tiques | Facebook
28
déc
Nagasaki, August 9th 1945 (from jose ángel gonzález)
The B-29 superfortress Enola Gay lands at its Tinian base after its atomic bombing mission over Hiroshima on Aug. 6, 1945. (AP Photo)
This is a photograph released by the U.S. government in 1960 that shows the Little Boy atom bomb, the type detonated over Hiroshima on Aug. 6, 1945. The bomb was 29 inches in diameter, 126 inches long and weighed 9,700 pounds with a yield equivalent to 20,000 tons of TNT explosive. (AP Photo)
In this undated handout picture from the U.S. Air Force, the ground crew of the B-29 “Enola Gay” which bombed Hiroshima, Japan on Aug. 6, 1945 with the “Little Boy” nuclear bomb, stands with pilot Col. Paul W. Tibbets, center, in the Marianas Islands. It was the first use of nuclear weapons in warfare. (AP Photo/U.S. Air Force)
This picture made from the town of Yoshiura on the other side of the mountain north of Hiroshima, Japan, shows the smoke rising from the explosion of the atomic bomb at Hiroshima, Aug. 6, 1945. It was picked up from an Australian engineer at Kure, Japan. Note the radiation spots on the negative caused by the explosion of the A-bomb, almost ruining the film. (AP Photo)
Survivors of the first atomic bomb ever used in warfare are seen as they await emergency medical treatment, on August 6, 1945, in Hiroshima, Japan. The explosion instantly killed more than 60,000 people, with ten of thousands others dying later from effects of the radioactive fallout. (AP Photo)
19:19 28/12/2011 | Lien permanent | Tags : poly-tiques | Facebook