7
jui
Rage neurotrope
je tente incessamment constamment d'identifier ce tropisme qui fait tourner le lait en poudre, je tente, je ressasse la tentation, je crois percevoir, je sens la pointe du couteau sur la langue, les dents sont comptées, je pense que la salive accompagnera le geste de la main, que je cracherai le nom qu'il faut, qu'il me doit, que le corps invite, je pense qu'il arrive, je vise presque, je sens le déluge vrombir, c'est l'incandescence et l'humidité, exactement ce qu'il faut à la réponse pour évacuer le doute, je touche l'annonce, c'est une extase intangible, des plus belles, c'est diurne, une forme d'éclipse, une espèce d'ouverture comme un focus sur lux, je suis imbibée d'auxine, de plancton, de givre, de pois, je suis une bouture, une greffe, un bâton de sourcier, je suis l'élan, geyser de sang, je crois, je croîs, je vois tout, à travers le diaphragme, l'utérus, le grain, inimitable orientation vers la surface, mutine tête au bord de l'eau, en dessous de la clarté, à l'orée d'une forêt sans jugulaire, la tige et la racine s'allient, la pression de turgescence bourre le magma contre mes dermes, ce sera ce qu'il faudra à la vie pour dire oui... et puis, un coup de klaxon anéantit tout, la vitesse reprend son droit, l'urgence réapparait et la ville me tue, à chaque fois. Je retrouve mes pieds entrenoués, et mes seins collés contre le palier du trottoir, l'urine canine au seuil de mes gencives. La ville me pue. Encore une fois. La ville.
15:12 07/06/2010 Publié dans Général | Lien permanent | Tags : ego trip-e, texte | Facebook
12
oct
idée Vs. élan
c'est l'idée que tout se sait, tôt ou tard, l'idée que toute idée sort, s'étend, s'entend, toute annonce vient du corps, sa bouche répercute, et après ça, l'autre, c'est l'autre, puis, des autres, puits - un monde qui l'avale, une idée, c'est un chant, aussi, un chant, un son de cloche, un chinese whisper, un téléphone arabe, une bouche de vieille, tout ce qui se pense est dit, dit et su, physiquement, c'est comme avec le ça, ça va et vient, ça va et vient du ventre aux dents, les canines s'allongent, des extensions railleuses d'un oesophage malléable, et après ça, après, c'est le cas de tous, de personne, la langue éjecte la pensée en faisant aaaaaaaaaaaaaaaah, le son éjaculé traverse l'espace restreint ou horizontal, faire son petit bonhomme de chemin, suffit alors que quelqu'un d'autre ou personne ne passe par là, repasse encore, soit là par conviction ou par ennui, hop, l'annonciation faite, est faite, faites toc dans le tympan, toc dans le cervelet cervelas, là, cervelle en roue libre, sans éclat, phonèmes et syllabes ingurgités, pelote de fils rouges, chouette effrayée, c'est un quelque chose qui est autre, autre chose, et quelque chose se sait, on il tu le sait, sais tu, c'est le départ vers l'arrivée d'une idée pas tout à fait faite comme l'originelle, telle, mais proche, un reflet pâle ou un râle sale mais une coincidence, un indice, une perception, un hamster trotte, glotte sotte, il gratte le calcaire sur la langue endormie, de nouveau, cette presque nouvelle, idée qui gigote, picote, ta gueule, non reviens, elle frappe au palais, ouvrez, toc tic tac, vient à venir ce qui vient toujours, vient toujours, vient ce qui vient toujours, le verbe, le verbe, le verbe, répété, muté, une valeur ajoutée, location de temps de parole, à louer, alloué, yeah, facile, je te dis rien, mais je sais tout, en vrac, uppercut dans le sac à logorrhées, tout sort vers le dehors, tout sort, ressort métallique, vrille collégiale, jouissons sur le papier couché, le corps rit, dit "regarde, tu vis", coeur s'emballe, trotinette des diastoles, tout fonce, virages de coins, attention le petit poison va sortir, il va danser, chanter, vomir, pétrir, et ainsi, des fuites dans des idées, de là sort une presse, confesse, une trace, un souvenir, caractères d'imprimerie, flagorneries, tranches de vie pour myocardie, affiches collées, l'idée et son avantage, l'expression, sont en boîte, Chahut et Gomorrhe, oyez, voyez l'incommensurable différence qui ressemble à toutes les vôtres, nôtres, je suis tu qui est vous pour qui sont ces roses, ces orties, et après, c'est le ça du début qui a pris un coup de vieux, le ça entier, honnête tout sali, tout gentil qu'il était, tout cru, devenu poil au cul d'une histoire trop anale, vivement qu'on meur la gueule ouverte, si 21 grammes d'âme font le poids du drame, pas d'idée, finalement, derrière le plafond, laisse pisser, rien que des récépissés, aucune idée. désolée.
23:41 12/10/2009 Publié dans Général | Lien permanent | Tags : texte | Facebook
13
sep
"Dawn, dawn, dawn, - Electro Opera - Nouvelles dates
"Mon" texte Aube traduit et adapté en opéra électro sera joué de octobre à novembre (pour l'instant) de Charleroi à Bruxelles (enfin!)...
Le spectacle « Dawn, dawn, dawn, (« Aube, aube, aube,) est une création à vocation ‘contemporaine’ et ‘innovante’.
Il prend la forme d’un opéra, car il s’agit d’un texte chanté du début à la fin et électro, car les différentes sources musicales sont remaniées électroniquement grâce à différents logiciels.Le thème abordé à travers ‘Aube’ est celui du cycle de la vie.
Un être, à travers l’incarnation du phénomène de l’aube en femme, évolue de la naissance à la mort et fait l’expérience des étapes de la vie.
Les sujets sous-jacents sont multiples, ils sont souvent basés sur une série de contrastes ou dualités: ville-campagne, nature-technologie, douceur-agressivité, certitude-doute, joie-tristesse, monde visible-monde invisible, vie-mort.
Réservez dès à présent pour ce spectacle hors normes et hors cadres... (je suis disons le aisément meilleure auteur(e) que commerciale).
Jeudi 22 octobre à 20h30
Vendredi 23 octobre à 20h30
Samedi 24 octobre à 20h30
5€ étudiant / 7€
Théâtre Le Vecteur (Charleroi)
réservation: 0476 39 90 03
http://www.vecteur.be/#operaelectro
- 13 14 / 11 / 09
Théâtre Le Palace (La Louvière)
réservation: 064 21 51 21 - 26 27 / 11 / 09
Le Brass (Bruxelles)
des extraits sur le site: http://www.electroopera.com/
21:47 13/09/2009 Publié dans Général | Lien permanent | Tags : texte, arts | Facebook
11
sep
M comme Amour
L'homme sous le balcon a des résidus de corniche dans la gorge. Quand il est tombé, son corps a râpé le béton. La bâche a intercepté son crâne. Il gît, là, énoncé comme un cadavre. Mais un murmure s'éjecte, il a encore à dire. Il regarde la femme qui sort sa tête des étages. Elle ne sourit pas vraiment. L'enfant hurle de sa chambre, c'est l'heure du sein blanc. L'homme, à des kilomètres de la fenêtre, tend la main vers sa vie, mais elle ne lui rend pas. La femme sort son sein, inonde l'homme en bas d'un lait venin. L'enfant hurle de sa chambre, il sent que le lait n'est plus pour lui. L'homme, sa bouche, son corps, avalent le jus de femme. Elle vide tout, jusqu'à la goutte de sang qui dit qu'il suffit. L'enfant arrête de hurler, sa peine ne vaut pas la p.
L'homme se défait de lui, la bouche pleine d'écume laiteuse. Là où il va, c'est d'eau qu'il va finalement manquer. La femme referme la fenêtre. L'enfant plonge dans son drap bleu. L'homme réalise d'un coup qu'on enterrera sa tête loin de son corps. Et le monde tourne d'un demi-centimètre sur lui-même.
22:45 11/09/2009 Publié dans Général | Lien permanent | Tags : texte | Facebook
30
jui
Opéra Electro "Dawn, dawn, dawn - Début de tournée
Voilà, l'opéra électro commence sa tournée...
réservations ouvertes pour les dates à Charleroi, théâtre Le Vecteur:
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Le spectacle « Dawn, dawn, dawn, (« Aube, aube, aube,) est une création à vocation ‘contemporaine’ et ‘innovante’.
Il prend la forme d’un opéra, car il s’agit d’un texte chanté du début à la fin et électro, car les différentes sources musicales sont remaniées électroniquement grâce
à différents logiciels.
La démarche est née de l’initiative de Chrisvds (Christel Vanderslyen) et de Lilly Vox (Alice Barré). La volonté étant de porter sur la scène le travail d’artistes dont elles estiment le processus créatif innovant, le tout dans un concept ‘porteur de sens’.
Lilly Vox désirant également expérimenter un esprit de création différent de celui offert par l’opéra ‘classique’.
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Le projet « Dawn ; dawn ; dawn ; revêt donc une double finalité. Celle de montrer au public un ‘spectacle’, mais également, celle de promotionner les talents gravitant autour de ce spectacle.
A travers ce processus, nous mettons sous le feu des projecteurs le travail d’artistes contemporains dont la vocation première n’est à priori pas destinée à être montré sur une scène de spectacle (sauf pour des intervenants comme la chanteuse lyrique ou le danseur).
La singularité de chaque artiste, la complémentarité des disciplines, les ‘énergies’ et
es points de vues’ partagés mènent à l’unité artistique.
Le projet se veut innovant dans la démarche de création ainsi que dans les technologies utilisées pour le spectacle.
Le thème abordé à travers ‘Aube’ est celui du cycle de la vie.
Un être, à travers l’incarnation du phénomène de l’aube en femme, évolue de la naissance à la mort et fait l’expérience des étapes de la vie.
Les sujets sous-jacents sont multiples, ils sont souvent basés sur une série de contrastes ou dualités: ville-campagne, naturetechnologie, douceur-agressivité, certitude-doute, joie-tristesse, monde visible-monde invisible, vie-mort.
L’écriture revêt un certain onirisme prenant tantôt une allure ‘innocente’, tantôt agressive. Elle est truffée de symboles et allusions faisant référence à la vie d’aujourd’hui, société de consommation et médiatique à laquelle nous appartenons.
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19
jui
coup de soleil
Elle se dorait la pilule dans une plage électrique. le bleu du ciel entre les néons lui faisait monter le sang dans les oreilles. c'était un samedi après-midi en août. la ville faisait mine de rien. il y avait quelques voitures, des échaffaudages abandonnés et des sueurs sur l'herbe. Elle restait couchée après la minuterie, là, avec la peau brûlante. Elle posait sa main sur son sexe, poils compris. Elle lissait la suée. c'était là qu'elle pouvait se cacher, dans la boîte blanche et bleue. les rythmes de la radio potache lavait son cerveau. c'était le moment de l'enfermement, et pourtant, de l'envie sans prix, sans rite, sans scrupule. c'était à ce moment là qu'elle osait mettre le doigt dans le fond, dans sa gorge ventrale. c'était à ce moment là qu'elle pouvait dire je suis en vie. sa peau chaude, les veines vrombissantes, le moteur de la machine en refroidissement. elle avait alors la pensée humide, de celles qu'on a plus souvent au bord d'une piscine, d'un lac, d'une baignoire. elle avait alors, à ce moment là, la vision d'un banquet. des hommes et des femmes juchés sur des mets, gras et colorés. c'était là qu'elle voyait ces gens là, huilés, dorés, agglutinés. ses doigts et ses poils ne faisaient qu'un nid. c'était là qu'elle vivait fort. quelques femmes étaient laides, quelques hommes n'avaient pas de visage, seuls les membres sortaient du lot. sa peau chaude, sûrement rouge, ne faisait plus filtre. il était temps de se laisser aller, de laisser venir l'image ultime, celle qui donne le vertige, même couchée. elle ne savait pas de quelle odeur serait ce moment là mais elle avait l'avant goût sur ses lèvres. sa peau chaude crissait sur le verre protecteur. l'obscurité n'avait pas d'amie quand elle était dans son lit, mais ici, le monde lui murmurait "toi" dans le cou. la manège battait son plein. elle était au dessus des gens. son vol de nuit enflait. c'était à ce moment là que la peau se froissait. elle sortait ensuite, les deux pieds posés par terre, les genoux encore tièdes. elle levait ce corps qui reprenait rigueur. elle enfilait les choses de sa vie, reprenait un souffle rythmique. elle dévérouillait la porte volet, puis ouvrait la porte vitrée et marchait dans cette ville, sous un soleil altéré. c'était un samedi après midi.
22:19 19/06/2009 Publié dans Général | Lien permanent | Tags : texte | Facebook
2
jui
récit d'envie
quelques jours que la porte se ferme, sans cesse. mouvement perpétuel tueur, d'abord silencieux, la porte se ferme, devant, la porte se ferme derrière, la maison est cernée. le vent flotte sur le voile. j'entends des pétards, des éclairs mais le ciel ne vibre pas. l'aubaine est morte, la maison se ferme sans interruption. la lumière gigote et c'est autant la nuit que le jour. j'ai mis une robe à fleurs, un foulard noir sur les yeux, des ballerines ouvertes, comme ma bouche, un lacet entre les dents qui court jusqu'aux orteils. la robe remue. mon corps suit le balancier des chambranles. ouvert/fermé. ouvert/fermé. le cliquetis d'une gouttière dehors entrecoupé de chuchotements. je regarde la vitre s'ébrécher, c'est sûr, elle va casser. la fleur dessinée sur mon sein saigne un peu, joli coquelicot, mesdames, gentil coquelicot, messieurs. j'annule les rendez-vous, je filtre les appels, je donne des non aux gens qui demandent, la boule s'arrête sur la case rouge, numéro 5. le croupier endormi relance un tour. la porte se ferme. il pense que je ne gagnerai pas ce soir. la porte s'ouvre. j'ai joué le numéro 3, rien ne va plus. ma robe à fleurs est tache dans le velours des costumes de scène. chacun, derrière le masque, s'étonne qu'on ait laissé entrer quelqu'un comme moi. les portes se parlent. je reste assise. je ne gagne rien. je reste. la maison s'enfume, des gens soufflent leur goudron contre les murs. j'ai l'air joli pourtant, je boude. mes mains sèchent accroche le tapis feutre. les dents grincent. ils font mine de rien. mon doigt écrit "vite" sur l'once de bois qui fait le tour. je m'appuie sur le billard. je récite une parole creuse. je donne à manger aux cochons. la paille s'enflamme. il faudra sortir. ma robe à fleurs me fait un gros cul, je reste assise. ils grognent. les portes cognent. je mange les fourches de mes cheveux. un petit tas se forme sur la moquette à fleurs géantes. les masques tombent, ça sent le roussi. les poils rétrécissent, et ces portes qui jouent avec l'air. mes fesses se pétrissent, je remue le cul, je reste assise. ils partent, profitant des allers et venues des portes capricieuses. je reste seule. ma robe à fleurs a fondu. la banque est fermée. des jetons roulent sur le sol. la maison sent la carne faisandée. dehors, ils ricanent, je vais flamber, je reste assise. une mouche s'occupe de moi. ils tirent un feu d'artifice, par les fenêtres, les couleurs jaillissent. je n'y crois pas, au ciel ou au sol. le croupier met la musique à fond. des guerriers Tutsi clapotent des pieds sur le bord de la scène. leur chevelure de foin élargit le cercle des feux. les rideaux s'embrasent, il ne fait plus nuit que dans la tête. je reste assise, les portes claquent encore. les flammes lèchent mes cuisses, je sens la chair grésiller, je reste assise. les cendres acquièsent, il n'y a plus de saison, ma bonne dame. les débris de la maison s'empile, je suis au milieu, assise et brûlée, rien ne va plus.
15:22 02/06/2009 Publié dans Général | Lien permanent | Tags : texte | Facebook
27
mai
je ne suis pas (un(e) volatile
je porte la notion de pesanteur, j'accorde de l'importance à l'errance, du moment que des pierres et des chardons me suivent.
j'ai saisi la chance, ai lancé son sort dans un filet et l'eau guette l'entrée.
Demain, une illusion portera ses fruits et nous serons ravis que le mystère n'ait toujours pas éclos.
00:45 27/05/2009 Publié dans Général | Lien permanent | Tags : texte | Facebook
8
jan
Et il rêvait d'un autre monde, où la lune serait féconde.
Georges est un buissson dardant, un tétard des mers, sa mère le nomme ainsi, il aime caresser des femmes en reprenant ces images là. Georges n'a pas froid, les toisons qu'il collectionne entre les distributeurs de balles rebondissantes et les ongles de baignoire, il les lisse, les coiffe, les étire, les porte, les aime. Postiches véritables, comme une enseigne en plaque émaillée sur la porte de sa chambre (petite mais cosy). Georges est un georges comme il faut, les pensées à droite, les léchages de cojones à gauche. Tu aurais fait un bon fonctionnaire, Georges, si seulement tu avais pu passer ce concours. Elle radote, il rabote. (facile)
Il vagabonde sur la Toile, trouve des trous à viser, trouve, vise, rit et recommence, trouve des trous à viser, trouve, vise, rit et recommence, comme dans le jeu des taupes à assommer dans une fête foraine. Georges est un cochon pendu, il aime perdre la raison, accroché aux barreaux de chaise, le sang tourné, il voit sous les jupes de la table. Il se fait chewing gum mâché sous le bois. Il remue la queue, Georges assis, debout, couché, assis, debout, dans la cuisine devant un bol ébréché. croquettes de boeuf ou de poisson, il faudra beaucoup d'eau pour laver tout ça. Georges, Georges, sors la poubelle ou je te botte. Georges pense que Chicorée pue du bec, Colgate-toi, morue du cul. Georges aime pamela, mais pamela sans bras, il a peur des bras, des fois qu'ils étreignent, qu'ils retiennent. Georges est un georges sans soutien, sans accord, des amis morts ou vifs, mais jamais là. Tout le temps, Georges écoute les conversations de ceux qui en ont, des connaissances, le téléphone est un sex-toy qu'il ne reçoit pas pour Noël. Femme Fontaine, je ne boirai pas de ton eau, il rit quand il écrit ça sur le mur des chiottes. L'hiver coule sur sa vitre et ça glace les rideaux des froids. Georges, tu sors georges pour pisser sinon il va encore abîmer le canapé. Georges enfile son palto, dresse la tête, enroule le collier, au taquet, à l'arrêt, hop, retire la laisse du porte-clés de sous le calendrier P&T, il aboie, elle feule. Il remue la queue - cornichon ou tire-bouchon? - Georges va sortir, abîmer une prostipute, mordre une nuque et dire "je t'aime" quand il sera temps, comme il faut. Je suis un buisson dardant, je suis un tétard des mers... sa mère a raison, il est vraiment un mec bien, dommage qu'il n'ait pas passé ce concours.
00:28 08/01/2009 Publié dans Général | Lien permanent | Tags : texte | Facebook
22
déc
je n'ai pas reçu de tes nouvelles...
je n'ai pas de nouvelles de toi. j'aime mon prénom. j'ai été première de classe. tu n'engages pas d'hostilités. les chiens pissent sur les trottoirs le soir. les chats gris, tous ceux là. je coupe les coeurs des tomates, je les jette facilement. you're a scumbag. tu n'as pas vu mes seins nus cette année. j'ai eu un orgasme vers 8h56 ce matin, sans récidive. le ciel a des airs de pute. la soupe déborde, remballe ton couvercle. j'ai des amygdales dans la poubelle. je te préférais macho. I'll never go to New-York with you. j'ai les boules. les ongles poussent comme ... aucune comparaison. mon nez coule, je suce le flux. j'ai un oeil fermé quand je jouis. une femme libre, tu y crois? j'ai décoloré ma moustache vers 9h02. attends, il n'y a rien dans le frigo, enfin si, six oeufs. je n'ai pas de fringues bleues. je me souviens du petit resto indien à Tottenham Court Road. tu sors tes poubelles? ton sexe froid? j'ai un entretien de serveuse dans un resto mort. Noël ne servira à rien cette année. tea for two. Ich bin müde. grosse conne. j'ai maté un soap vers 9h05, personne n'est mort. j'ai un bouton sur la fesse droite. j'ai écris poubelle quatre fois, corrigé deux fois. j'ai photographié mon ventre et deux fissures dans le mur. c'est pour moi? j'ai jamais été folle de joie. tu me fais penser à mon... les étagères croulent, la poussière coule. j'ai déjà dit coule. j'ai pas envie de toi. fuck u. I love NYC. le collier bleu a explosé. la chasse d'eau fuit, nous aussi. la neige n'existe pas. je glisse sur le lino, les fesses avec. Sid Vicious, non pas trop. Johnny Rotten, à mort. tu crois qu'ils savaient ce qu'ils disaient. j'aimerais traverser une baie vitrée, recoller mes morceaux. je porte des lunettes le dimanche. tu n'as rien de bien à proposer. arrose mes plantes, mes chats, mes murs. je ne donne mes clés quà dieu. j'ai le quotidien qui me démange. tu as vu le dernier Allen? tu m'as vue quand t'as bu? l'infirmière est vaginale. tu penses que je devrais... y a pas de Kévin à Bruxelles. les femmes de pouvoir me débectent. je suis instinctive après 18h. je tape comme un flic. j'embrasse pas les langues. je parle mal le français. tu n'as jamais senti bon. cruel world. le mot gabardine ne doit pas disparaître. les cartons montent jusqu'au plafond. on m'a déjà appelée bidoche. l'Italie, un pays qu'il faudrait que nous... je n'ai pas vécu seule depuis... le répondeur m'a sifflée. Harlem désire. tu as de la compote dans le cerveau. j'en ai dans la culotte, aux pommes. let's fake. j'ai déjà dit que ça irait mieux. hermétique et passable. les yeux bleus sont récessifs. branche ta lampe, sors, regarde la lumière d'en bas. coupe moi la parole. cut the crap. mind the gap. flap flap, les corneilles veillent, le toît fond. donne ta langue aux chattes. crois moi, je n'en sais rien. roustes. la luisarde m'appelle, je dors, tu sors. tu es déjà dehors. viens, on ne s'aime plus.
(Illustration by Li Wei)
21:45 22/12/2008 Publié dans Général | Lien permanent | Tags : texte | Facebook