5
oct
Quignard, au bord de moi
09:58 05/10/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
Poésie & performance
Vais y réfléchir...
mars 2014:
09:44 05/10/2013 | Lien permanent | Tags : arts, lis tes ratures | Facebook
Curiosités un jour j'espère dans mon cabinet
Entre le Manuscrit Voynich
et le Codex Seraphinianus, j'hésite... ah oui, je n'ai pas 600€ à dépenser. Enfin, le loyer ou ça, un choix en somme.
09:15 05/10/2013 | Lien permanent | Tags : lis tes ratures, arts | Facebook
4
oct
litanies et prières et voeux et souhaits et orgasmes
le sucre,
les fluides, le temps, les élans, les douceurs, les influences, les patiences, les caresses, les bras, les sexes, les perfections, les compréhensions, les validités, les évidences,
le sucre (miel ou impalpable), ...
20:30 04/10/2013 | Lien permanent | Tags : luv, humoeurs | Facebook
tu n'est pas je
tu es un oiseau
tu fonces sur les immeubles, tu remarques les vitres, tu esquives, tu te prends un virage, un courant d'air chaud, tu remontes, tu virevoltes, tu rigoles en matant les hommes en bas s'entasser dans les rues au dessus des égoûts et tu attends le printemps, toujours, la mort jamais
tu es un chien
tu circules entres les jambes, tu renifles des entre deux (raies, cuisses, creux), tu dégorges ta langue pour te rafraîchir ou te lécher les poils, tu gémis quand tu veux l'amour, tu gémis quand on te pince les babines, tu sais que tu es chien, on te le dit tout le temps
tu es un crabe
tu lis tout en diagonale, tu as le sablier pour univers et le calcaire pour structure, tu avances sans te retourner, sauf si un prédateur te pique en plein coeur, là, tu trépignes tel une tortue renversée et tu cherches l'eau de la mer comme le sel, tu es malheur pour ceux qui te porte
tu es un éléphant
tu n'épargnes aucune herbe, aucun tronc, tu as mille défenses et mille histoires, on mentionne ta mémoire et ta vision de ta propre mort comme d'une réussite, un mystère, finalement, tu dois bien t'emmerder avec tout ce poids légendaire, ton nez est un priape, tes yeux disparus sous l'écorce, tu es le château fort, la tour d'ivoire, le comble de la puissance, pourtant bientôt éteint
tu es un enfant
tu dis maman avec la salive au bord du nez à chaque pas, tu t'accroches aux jupes comme les tiques aux chiens de chasse, tu touches ton zizi, tu touches ton palais avec ton pouce préhenseur, tu penses en deux teintes et en deux temps, tu aimes les balles, les lignes droites et les obstacles pour les sauter, tu as le soleil dans les yeux et la main dans le slip, tu vas grandir te dit-on mais toi tu aimes déjà rester où tu en es, ça peut toujours servir de ne pas en faire plus
tu es un homme
tu as ce qu'il te faut la plupart du temps, ce qui équivaut à quelques plaisirs, quelques pulsions et quelques vérités ancrées entre tes poings, tu cherches, tu trouves, tu nies, tu pilles, tu mérites, tu parais, tu sais de moins en moins, tu vieillis, tu saisis des opportunités et eu crois que le vent ne t'entend pas avoir peur.
19:33 04/10/2013 | Lien permanent | Tags : textes | Facebook
3
oct
horizon sans teint
ne pas avoir ce qu'on croit, ne pas être aussi loin qu'on pense, être au point de départ, mais un départ sans autre limite que la ligne, laquelle quand on la retourne dans le sens contraire, est aussi l'arrivée, départ reporté à cet autre départ, répété constamment, résolument, comme si tout d'avant n'avait ni incidence ni conséquence sur le pendant, et que ce pendant bientôt nommé après (selon les rumeurs) n'a pas de place dans le processus, ni dans le résultat, que tout ce qui est là n'est là qu'à cet endroit là, sans variété de curseur, sans diversion d'intensité, juste un point, peu importe la couleur ou la profondeur, éternellement là, enfin dire là avec une forme d'optimisme mais savoir qu'en fait de là on parle plutôt d'ici, un ici d'ailleurs expressément sans là, un ici omnipotent, sans volonté de devenir là, en fait, un ici exclusivement petit, contrit, précisément visible, exactement dans le centre du corps, entre tout le mélange, les fluides et les équilibres, juste comme ça, posé au creux du monde, en plein soi, comme une intention perverse contre le temps, contre l'espace, une imperceptible violence qui retire l'élan, annihile le chemin,
oui, il y a bien quelques mouvements, oui, il y a bien quelques indices d'oscillations mais ce sont des courbes qui finissent par n'être que des cercles parfaits, des cercles qui, même agrandis, amplifiés, sont bien obturés, bien scellés, bien clôturés, de sorte que même si on a l'impression d'en pénétrer un pour la première fois, celui-ci finit par se découvrir infiniment connu, par développer en soi un sentiment de déjà vu mais on ne sait rien vraiment, ce déjà vu est un mensonge de l'espoir, une rature optimiste, pour sûr, c'est vérifié, on ne sait pas déceler l'impression de la réalité et ce doute, cette crainte d'avoir raison, 'et si j'avais été là avant d'être ici", cette potentielle faille s'estompe après quelques tours de cage, morte dans son œuf.
On en revient au premier point, petit comme l'infini qui n'existe pas (sinon, on l'aurait digéré) petit comme soi, petit comme le petit centre du grand cercle qui tourne sur lui et sur soi.
15:23 03/10/2013 | Lien permanent | Tags : textes, humoeurs | Facebook
1
oct
Licorne, mon amour
00:43 01/10/2013 | Lien permanent | Tags : act-u, lis tes ratures | Facebook
30
sep
Milady Renoir & Nicolas Marchant : H/F - exposition au sein d'une manifestation à Namur
" La création d'un espace spécifiquement dédié au genre féminin fait partie des enjeux fondateurs de Carrefour des Cultures. Baptisé Perspectives de genre : immigration au féminin, cet espace développe de multiples réflexions et actions. Au sein de cet espace, des hommes et des femmes, associés à cette initiative, ont eu l'occasion d'interroger la place et l'image accordées aux femmes migrantes dans les médias. Il s'agit du projet Migrantes, Réalités & Médias. Outre un processus de réflexion continue, le projet vise la réalisation d'un documentaire citoyen présentant des femmes migrantes qui, par leurs paroles et leurs actions, aspirent à constituer un discours capable d'inviter au dialogue et au vivre-ensemble. Afin de poursuivre les débats et les réflexions développés, Carrefour des Cultures crée un événement grand public : Quand l'expression féminine embrasse la diversité. Cet événement se veut aussi une vitrine pour des expressions artistiques et musicales de femmes venant de différentes contrées. Au-delà des questions d'intégration, il s'agit ici de favoriser l'enrichissement pour tout un chacun par la rencontre des cultures et leur métissage. "
Retrouvez le programme complet de cet événement sur le site : www.carrefourdescultures.org
H/F ? (clic on pic)
LES 7...
Entre l'imaginaire individuel, l'articulation commune et l'interaction avec le public, l'exposition "Les 7..." propose, entre la multidisciplinarité des approches et les mystères du péché, un espace qui invite à la contemplation et à la profondeur.
Quand la jalousie, la gourmandise, l'orgueil, la cupidité, la paresse, la colère et la luxure sont revisités par des artistes féminines venant de contrées d'ici et d'ailleurs.
Les artistes :
- Jamila Al Badaoui (Orgueil)
- Patricia Barakat (Luxure)
- Mike Latona (Cupidité)
- Saiko Maeda (Gourmandise)
- Nete Y. Olsen (Paresse)
- H/F (collectif Milady Renoir et Nicolas Marchant) (Jalousie)
- Rhode Bath-Schéba Makoumbou (Colère)
L'exposition est ouverte au public tous les jours,
du 19 oct. au 26 oct. de 10h00 à 18h00,
le dimanche 20 oct. de 14h00 à 18h00.
Le vernissage aura lieu le vendredi 18 oct. à 18h30
Une nocturne est prévue le mercredi 24 oct. de 18h00 à 22h00 en présence des artistes.
Où ? Espace Culturel d'Harscamp - rue Saint-Nicolas 2 - 5000 Namur
Quand ? Du 18 au 26 oct. 2013
Pour tout renseignement Carrefour des Cultures - 081/41.27.51
etc.
21:57 30/09/2013 | Lien permanent | Tags : arts, act-u | Facebook
28
sep
efficace
t'es efficace, t'es au top au point au poil t'es efficace
dès qu'on en est là, au creux de la vague, dans le rêve des corps,
ben hop, t'es efficace, hop, au top, en plein dedans, directement,
doigt langue doigt chatte doigt cru doigt et autre extrémité semi-rigide,
t'es là, comme si c'était la première ou la dernière fois, je sais pas
mais on peut te dire efficace comme on me dirait utile
droit au but, droit comme un i droit debout comme une nécessité
t'es efficace, peut-être pas dans le reste de ta vie, mais là
peut-être que d'agir aussi bruptement aussi clairement
d'habitude ça t'emmerde, ou ça ne te concerne pas
peut-être que dans les autres sphères tu agis comme tu peux
tu n'es peut-être même pas dans l'agir mais dans l'être
oui, l'efficacité pourrait par exemple se concentrer là
quand tu me bourres, quand tu me vrilles, quand tu me possèdes,
faut dire que je te laisse faire comme si de rien n'est
comme si finalement ça m'était égal
alors évidemment t'es efficace
à chercher sûrement à ce que ça me fasse quelque chose
même autant qu'à toi, mais j'admets bien volontiers
t'es efficace, sans doute que tu aimerais que je te le dise
mais bon, je peux pas tout faire, être trou et plein
mais tu dois bien le voir dans mes yeux
que souvent ton efficacité m'applatit
qu'elle n'altère rien ni ne transforme
qu'elle est là pour elle, ton efficacité
et que si j'en rajoutais, aucun repère n'en sortirait
alors voilà, t'es efficace, c'est déjà mieux que rien.
20:48 28/09/2013 | Lien permanent | Tags : textes | Facebook
26
sep
Atelier(s) en Chantier(s) - ateliers d'écriture et de ...
21:49 26/09/2013 | Lien permanent | Tags : atelier | Facebook
liquides ou solides
Heure finale, interruption involontaire de grandeur, ici la nuit, c'est comme fini,
intervalles entre deux néants, attentions bernées, rien ne sert de mourir, il faut … au point.
Du gravier comme s’il en pleuvait sous leurs pieds ;
ils avancent le long des voitures et cherchent le souvenir qui dira le mieux ce qu’ils ne savent pas vraiment.
l’un d’entre eux,
l’autre est devant eux dans le temps,
derrière eux dans l’espace.
C’est pas d’chance.
Chaque brindille, chaque écharde, chaque nœud de bois évoque le parcours, la distance, le long chemin, - pas de calcul en nombre d’années -, et là, y a de quoi compter une nuit entière.
Personne s’attendait à.
Il y a les fleurs, en vrai ou en toc, des couleurs vivantes, elles, et des pierres marquées de tas de mots dérisoires, presque insensés.
Quand même…
De l’eau, du ciel, des commissures, des cils, des gorges, des pare-brises, des rosées. Et pourtant, beaucoup de sécheresse tout autour.
Merde quoi.
Le chuchotement est loi, le souffle est un art. Chacun cherche à comprendre pour le célébré mais surtout chacun compte les probabilités…
Si jamais.
Terres arables, jachères cardiaques, il est temps de rentrer dans ce qu’il reste à faire et à vivre.
Bientôt, on se reverra, on ne sait pas encore si baptême ou couronnement mais à coup sûr, le monde est si petit que ce sera surement encore là, comme ça.
Enfin.
21:46 26/09/2013 | Lien permanent | Tags : textes | Facebook
tout est animal, surtout toi
d'odeurs musquées dessous aisselles sous cuisses dans creux poplités et plis sans vernis, tout revient à dire qu'on est exactement ce qu'on dit qu'on n'est pas pourtant on sent on renifle on enfle à quelques visions de mâle ou femmelles rituels de passage on invente peu on suit tant on parcourt les sols à coups de pattes tapées et sabots vrillés on torsade les poils comme si ça avait du sens un sens unique de l'humain mais bon finalement faut se le dire tout est animal surtout moi dans un cas comme le pire et toi comme en mille tout est animal du borborygme au crachat de l'onomatopée à la vision de la mort cimetière d'éléphants déjà morts crocodiles en larmes vues absonces de ce qui serait âme mort existence vie et à bas l'instinct le pur et la pulsion qui est animal? toi, oui moi aussi, t'inquiète pas, si je pense de toi animal c'est que je te reconnais que je me reconnais en toi animaux crus durs mais fébriles aussi vacillants aussi typiquement primaires sans encombre ni scrupule contre rien le chien sourit la hyène se moque le cheval renie la chèvre rejette l'âne aime la loi (pour la contrer) la poule pond la théorie qui porte son nom et les autres dans le monde humains déguisés en animaux et animaux déguisés en humains grande ferme grande arche grands possibles que toute cette histoire d'âme ne soit qu'une belle connerie mais bon ce genre de connerie ça sauve l'ego sûrement.
01:07 26/09/2013 | Lien permanent | Tags : textes | Facebook
syndrome de...?
"A une époque où Platon puis Aristote règnent en maîtres sur la pensée athénienne, voici que surgit Diogène, l'exilé de Sinope, qui revendique le chien comme emblème philosophique. Il sera "le chien royal", après Antisthène, "le vrai chien", que l'on considère comme le père fondateur de l'école cynique. Diogène crèe le personnage du philosophe vagabond, barbe hirsute, manteau de bure, besace et baton dont il fera grand usage pour convertir ses contemporains à la philosophie, la sienne. Vivant dans une jarre à proximité de l'Agora, interpellant les passants au hasard des rencontres, les raillant et les fustigeant de ses féroces jeux de langage - le rire est sa méthode - il engage ses congénères à vivre selon les lois de la nature. Faisant fi des tabous, des illusions et de toutes les conventions sociales, de provocations en provocations, Diogène vit comme un chien, mangeant au creux de ses mains, pissant et crachant sur les puissants, se masturbant sur la place publique... Sa théatralité fait scandale et perturbe, par un renversement absolu des valeurs, la bonne conscience de ses contemporains et l'ordre de la cité. On l'a beaucoup caricaturé, mais Diogène le subversif intempestif est un penseur qui exprime avec radicalité une vision du monde et une pensée philosophique."
France Culture, Une vie une oeuvre du 20/02/2011 par Matthieu Garrigou-Lagrange, Françoise Estèbe et DominiqueCosta.
http://www.youtube.com/watch?v=epW-8gZwQEk
(Hans Robertson. Masque. c.1937)
&
(Beuys & Coyote (pas bip bip)
00:51 26/09/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
20
sep
Humeur de gorge
Quelque chose est lourd, dans la gorge qui lui relie l'utérus à la glotte. Quelque chose de lourd mais dont le poids la soulage. C'est à dire qu'elle a reçu ça en plus d'elle, que c'est quelque chose d'étranger et d'étrange, quelque chose qu'elle n'a ni désiré, ni compris. Pourtant, plus le poids de cette greffe augmente, plus elle sent (bien) que le pire lui passera. Que grâce et à cause de cette nouvelle donne, ce sera vraiment plu simple pour respirer. Bien entendu qu'en envisageant la suite, qu'en comprenant que son corps va devoir vibrer autrement, parfois en cercles fermés, parfois en oscillations épileptiques, elle est fatiguée, bien applatie. Mais que faire avec le poids de ça sinon l'avaler, le digérer, l'accepter en toute somme de vie qu'il est, aussi. Alors, elle se déplace plus lentement. L'allégresse encore récente n'est plus viable. Des questions lui bouchent la vue. Le goût d'agrumes pourris amplifie sa regression. Quelque chose a de la chance, a trouvé une hôtesse. Tous les corps, réunis sans grande volonté, s'approchent d'une porte, ouvrent et laissent entrer la chaleur de l'après.
Milady
avant minuit.
23:01 20/09/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs, textes | Facebook
Barbara - de jolies putes vraiment
"Nous avons eu mam'zelle Pompon,
Nous avons eu la grosse Charlotte,
Ninie de Vannes et la Zonzon
Qui arrosait chaque soir sa motte
Au cognac et au marsala.
Nous avons eu Marie Ficelle
Qui revenait de Douala
Et qui chatouillait le colonel.
De jolies putes, vraiment
Et un vraiment bien beau bordel,
Même qu'à Dakar,
Ca, je peux le dire,
Ils n'en avaient pas de pareil.
Nous avons eu Lulu Mange-Tout,
Nana-Frisson et miss Poilpoil,
Celle qui rendit les hommes fous
Quand elle dansait avec ses voiles
Qui cachaient même pas son coeur
Ni ses six poils de salsifis.
Nous avons eu Nini d'Honfleur
Et Rita qui pissait au lit.
De jolies putes, vraiment
Et un vraiment bien beau bordel,
Même qu'à Dakar,
Ca, je peux le dire,
Ils n'en avaient pas de pareil"
Ecouter sans regarder les images ... là.
21:00 20/09/2013 | Lien permanent | Tags : muse-hic | Facebook
12
sep
Tuons les auteurs, tuons la littérature - atelier d'écriture ludique et autres trucs
Evénement
- Titre:
- Tuons les auteurs, tuons la littérature - atelier
- Quand:
- 16.11.2013 - 17.11.2013 10.00 h - 17.00 h
- Catégorie:
- Ateliers d'écriture
- Animateur:
- Milady Renoir
Description
auteurographe,
- Lieu:
- Les Ateliers d'Art contemporain de Liège
- Route/rue:
- rue du Petit-Chêne, 95
- Code postal:
- 4000
- Localité/ville:
- Liège
- Pays:
00:29 12/09/2013 | Lien permanent | Tags : atelier | Facebook
11
sep
Amour sous le bras
23:08 11/09/2013 | Lien permanent | Tags : luv | Facebook
Atelier d'écritures (mais pas que...) "Choisir, créer, encore choisir" @ Cité Mommen
22:45 11/09/2013 | Lien permanent | Tags : atelier | Facebook
The Scar Project - David Jay photographie...
22:39 11/09/2013 | Lien permanent | Tags : healfff, arts | Facebook
Steven Cohen... gardé à vue... contre???
Toujours Steven le sublime, le dandy contre le monde... et là, après Soweto, c'est à Paris qu'il est arrêté ! quel principe de précaution la France va t elle inventer?
Un coq attaché à son pénis, il danse au Trocadéro
L'artiste d'origine sud-africaine Steven Cohen, le 3 juillet 1999 à Durban. (Photo AFP)
L'HISTOIRE
L’artiste d’origine sud-africaine Steven Cohen a été arrêté mardi à Paris pour exhibition sexuelle et placé en garde à vue après avoir réalisé une performance dans laquelle il apparaissait le sexe enrubanné relié à un coq, a déclaré à l’AFP son avocate.
- Portrait
Steven Cohen, belle étoile
-
L'artiste sud-africain Steven Cohen s'installe à Lille sans quitter Johannesburg
Une source policière a confirmé l’interpellation de l’artiste et son placement en garde à vue, qui a été levé en fin de journée. Steve Cohen a reçu une convocation pour être jugé ultérieurement pour exhibition sexuelle, a précisé une source judiciaire.
Il est cité à comparaître le 16 décembre devant le tribunal correctionnel, a expliqué son avocate, Agnès Tricoire, qui s’est indignée que la garde à vue ait duré une journée entière.
Vers 9H30, l’artiste performeur, connu pour son apparence excentrique, est apparu sur le parvis du Trocadéro, perché sur de hautes chaussures et vêtu d’un costume d’oiseau. «Il a dansé avec le coq pendant une dizaine de minutes avant d’être arrêté par la police», a raconté Agnès Tricoire.
Elle souligne que Steven Cohen est un artiste reconnu qui figure au programme du Festival d’automne de Paris et sera présenté à la Fondation Antoine de Galbert.
«Avec cette performance, Steven Cohen voulait évoquer sa situation, partagé entre deux pays, l’Afrique du Sud son pays natal et la France où il vit actuellement», a expliqué l’avocate. «Cette garde à vue est une honte», a protesté Agnès Tricoire qui a assisté à l’interrogatoire de l’artiste. «La France embastille les artistes», s’est-elle indignée.
Une des performances de Steven Cohen: http://www.youtube.com/watch?v=ezAlQKm6MWg
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22:35 11/09/2013 | Lien permanent | Tags : act-u, poly-tiques | Facebook
écrire lire musique clavier sons et lumières
Claviers à écrire et à lire la musique
Article de Jean Haury
Le levier à bascule est le principe mécanique sur lequel sont établis tous les instruments à clavier, de l’orgue antique grec jusqu’au synthétiseur. Chaque touche n’est que la partie apparente d’un intermédiaire mécanique complexe mettant en relation gestes du musicien et production sonore. Les mécaniciens ont cherché à détourner cet intermédiaire pour créer de nouvelles fonctions musicales. La fonction « play » (lecture), inventée à la Renaissance, permettra l’écoute répétée de musiques notées sur tambours ou cylindres pour être lues par un clavier. En 1746, Jacques Creed formalisa le premier projet d’une machine à écrire la musique, capable de capter le jeu des doigts de l’artiste au travers du mouvement des touches. Chaque touche du clavier à noter était appareillée d’un stylet inscripteur destiné à laisser une trace visible sur un support papier en défilement régulier. Johann Friedrich Unger présentait un projet similaire de machine à noter à l’Académie Royale des Sciences de Berlin en 1752. Ces machines, conçues pour effectuer le notage automatique de la musique, apparaissent comme des outils d’analyse du jeu, et n’écrivent pas la partition. La lecture musicale automatisée existe depuis longtemps sur les instruments de musique mécanique. Tous ces instruments automatiques sont conçus sur le principe d’un tambour ou cylindre noté, recouvert de caractères en relief : les picots ou les ponts. La musique à exécuter automatiquement est reportée note à note à la surface du cylindre par un noteur musicien. Le cylindre, mis en rotation régulière, actionne par ses reliefs les touches d’un clavier de rapport. Chaque caractère musical en relief agit comme le ferait le doigt d’un musicien sur une touche. Théoricien du caractère graphique mis en relief, Engramelle écrit en 1775 La Tonotechnie, où il enseigne l’art de noter les cylindres et crée des règles du notage destinées à simuler le jeu digital. L’évolution du support de la mémoire musicale est telle qu’en un siècle, le cylindre rigide en relief limitant la durée musicale à quelques révolutions devient une bande plane et souple de papier à perforations pouvant conserver jusqu’à dix minutes de musique. Un premier appareil automatique capable de jouer les pianos carrés de l’époque à l’aide d’une feuille de papier perforée sera breveté en 1841 par Seytre. Charles Cros fut le premier à réaliser l’enregistrement et la reproduction de l’interprétation d’un musicien au clavier. Il mit au point, avec son collaborateur Jules Carpentier, le mélographe répétiteur, un dispositif capable de faire automatiquement ce qu’Engramelle avait fait manuellement, c’est-à-dire convertir les caractères graphiques du support receveur en caractères relief du support émetteur. En outre, le mélographe permettait la répétition immédiate de ce qui venait d’être joué. En 1882, deux raisons rendaient possible une telle conversion : la nature du support, un rouleau de papier perforé, et la puissance et la rapidité de la nouvelle énergie, l’électricité. Le mélographe répétiteur était composé d’un clavier, émetteur pendant l’enregistrement, d’un système inscripteur/lecteur sur rouleau de papier défilant à vitesse constante et du même clavier mis en réception pendant la reproduction. Sous chacune des touches d’un harmonium, un interrupteur électrique ouvrait ou fermait le circuit selon que la touche était abaissée ou relâchée. Sur le mélographe répétiteur, le clavier était utilisé pour deux nouvelles fonctions, enregistrer et reproduire l’interprétation. L’enregistrement automatique des nuances dynamiques fut réalisé en 1925 au moyen d’une machine opérant sur le principe du chronographe. Mais dans les années trente, l’enregistrement phonographique sur vinyle concurrença et détrôna l’enregistrement mélographique sur rouleau. Tous les instruments à clavier fonctionnent sur le principe d’une mécanique relais entre le clavier qui reçoit les gestes du musicien et l’instrument qui déclenche les sons. Synthétiseurs, orgues et pianos numériques fonctionnent également sur ce principe de relais. La liaison entre clavier de touches et générateur de sons véhicule un train d’informations codées. Entre le clavier émetteur de codes et le générateur de sons receveur de ces mêmes codes, on dispose un appareil conçu pour enregistrer les codes : le séquenceur. Par sa fonction « record » il mémorise la séquence des codes relatifs au jeu et l’émet vers le générateur de sons par sa fonction « play ». Le séquenceur n’est donc qu’une transposition moderne du mélographe répétiteur. Les développements actuels du séquenceur en font aussi un éditeur de partitions. Une pièce jouée sur le clavier peut être transcrite et imprimée automatiquement en notation usuelle. L’enregistrement et la reproduction du jeu, la lecture et l’écriture automatique de la partition, ces quatre fonctions musicales particulières du clavier qui avaient été élaborées au long des siècles, sont donc à nouveau exploitées et développées par l’informatique.
20:52 11/09/2013 | Lien permanent | Tags : arts | Facebook
8
sep
Atelier(s) en Chantier(s) @ Chantiers Art House.
13:36 08/09/2013 | Lien permanent | Tags : atelier, arts, act-u | Facebook
2
sep
Animal, animal, animal, âme dans des poils?
(art by Roland Carré for special edition of Chi Chis magazine, 1951)
"I often ask myself, just to see, who I am - and who I am (following) at the moment when, caught naked, in silence, by the gaze of an animal, for example the eyes of a cat, I have trouble, yes, a bad time overcoming my embarrassment.
Whence this malaise?
I have trouble repressing a reflex dictated by immodesty. Trouble
keeping silent within me a protest against the indecency. Against the impropriety that comes of finding oneself naked, one’s sex exposed, stark naked before a cat that looks at you without moving, just to see. The impropriety [malséance] of a certain animal nude before the other animal, from that point on one might call it a kind of animalséance: the single, incomparable and original experience of the impropriety that would come from appearing in truth naked, in front of the insistent gaze of the animal, a benevolent or pitiless gaze, surprised or cognizant. The gaze of a seer, visionary, or extra-lucid blind person. It is as if I were ashamed, therefore, naked in front of this cat, but also ashamed for being ashamed. A reflected shame, the mirror of a shame ashamed of itself, a shame that is at the same time specular, unjustifiable, and unable to be admitted to. At the optical center of this reflection would appear this thing - and in my eyes the focus of this incomparable experience - that is called nudity. And about which it is believed that it is proper to man, that is to say foreign to animals, naked as they are, or so it is thought, without the
slightest inkling of being so."
— Jacques Derrida, The Animal That Therefore I Am (More to Follow), in Critical Inquiry, Vol. 28, No. 2
11:52 02/09/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
être le monstre de quel monstre, telle est une bonne question
&
(art by Stan Van DerBeek, ”Breathdeath”, 1963)
— Friedrich Nietzsche
WHO IS THE MONSTER NOWY?
10:32 02/09/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
Cendres/Feu/Langue
10:20 02/09/2013 | Lien permanent | Tags : lis tes ratures, humoeurs | Facebook
25
aoû
1ère vision du Scivias
- Par ecolesaintehildegarde / Dans Les visions d'Hildegarde
"Je vis comme une grande montagne couleur de fer, et sur elle quelqu'un était assis, resplendissant d'un tel éclat, que sa lumière offusquait ma vue ; et de chaque côté, le voilant d'une ombre douce, une aile, merveilleuse de largeur et de longueur, s'étendait. Et devant lui, au pied de la montagne, une figure toute pleine d'yeux se tenait, de laquelle je ne pouvais distinguer nulle forme humaine, à cause de la multitude d'yeux ; et devant elle, était une autre figure d'enfant, sombrement vêtue, mais chaussée de blanc, sur la tête de laquelle descendit une telle clarté, rayonnant de celui qui était assis sur la montagne, que je ne pouvais plus regarder sa face. Mais de celui-là même qui était assis sur la montagne, une infinité d'étincelles vivantes s'échappaient, qui enveloppaient ces figures, d'une grande suavité.
(merci PhiLoM...-)
15:39 25/08/2013 | Lien permanent | Tags : love, lis tes ratures, textes | Facebook
24
aoû
Ouech ouech
I was entering into another dimension of existence. ‘I’ was not. Everything was totally dissolved into a flow of matter continuously moving. No time, no space. A feeling of color, but indescribable. Feeling of movement mainly. Awareness that I, the others, are only collections of clusters of molecules, which are all part of the same stream.
— Timothy Leary
15:53 24/08/2013 | Lien permanent | Facebook
16
aoû
Apkass sur SonaLitté - Silence
Apkass/// une belle claque/// un sacré délic /// langue et subtil /// corps et vibration - entendez la Capsule No 50 en mp3 pendant laquelle
Apkass nous lit un texte intitulé Silence.
Natif de Kinshasa, Apkass n'a jamais oublié le visage de la ville de son enfance. En témoigne, sa démarche artistique imprégnée de souvenirs et d'un amour passionné pour celle qui l'a vu naître, l'Afrique. Il n'a de cesse de proposer un regard poétique et humain sur le monde et de suggérer un échange, une discussion autour des valeurs qui nous unissent. Sur scène, entre slam et hip-hop, Apkass mêle à des textes riches en images, une instrumentation éclectique empreinte de jazz, de la soul des années 70 et de sonorités africaines.
Les paroles de certains textes de ses morceaux sont disponible sur son site - par exemple, ça.
Cet enregistrement a été effectué à Saint-Malo par Milady Renoir et Christine Van Acker.
10:25 16/08/2013 | Lien permanent | Tags : lis tes ratures, muse-hic | Facebook
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