6
mai
allez Senac, fais nous chialer.
Puis ne t’attarde pas, ne t’embarrasse pas des faux sentiments, des faux conseils. Les choses immobiles et muettes t’apprendront bien plus que les bavardages de l’homme. Trouve ton noyau, ton centre grave à toi. Tu seras seul. Avec tes démons, tes éblouissements, tes bagnes et ta paix. SEUL dans la communion fraternelle des autres. Sois sans pitié pour toi après seulement tu pourras revenir aux autres, te donner. Un matin comme ça tu seras vidé, troué, ouvert à la dernière détresse, un petit chant montera, fragile et dur – le tien- Tu le prendras comme une torche et tu iras éclairer le monde.
Sois ce comédien qui va apporter aux hommes, à ceux qui ont faim autant de beauté que de pain et ne leur apporte pas du linge qui a déjà été porté. Signifie par ta seule présence quelque chose d’essentiel. Peine, trime pour arriver à ça. Ça vaut le coup. Ça s’apprend, ça s’arrache dans la solidarité souterraine.
Si les larmes te viennent, pleure. Pour toi seul dans le secret de ta chambre. Garde le gout des larmes. C’est ta parcelle d’enfance, ta marelle. Après, face au miroir, fait péter le pathétique, regagne les terrains de sport où évolue l’humour. L’Humour, qu’il soit une arme contre la satisfaction et la suffisance.”
Lettre de Jean Senac à son fils
23:07 06/05/2013 | Lien permanent | Tags : lis tes ratures | Facebook
zen mon cul
c'est ce que je crois savoir qui fait ma faiblesse.
c'est ce que je vois qui fait ma force.
En cercles et en lignes, je repasse ce qui jaillit, ce qui enrobe, ce qui délice.
Merci à ceux, celles qui arriment mes amarres.
22:47 06/05/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
Poète nu, encore.
"Quand j’aurai retiré mon poète
Mon pédé ma barbe mon bâtard
Mon algérien mon sommeil
Mon soleil (slip minimum) mon
Bavardage ma mer,
Dévêtu comme un pape sur le seuil de Dieu,
Nu
Comme un empereur pour le sacre,
(Ouvrier sous la douche)
— mon mendigot —,
Avec une poitrine capable d’accueillir l’espérance et l’espace.
Des épaules pour le temps
Des poumons un cœur réguliers
Pour une marche souple
Parmi la vigoureuse tendresse du matin
(Genou intact, Rimbaud sauvé),
Vous m’aimerez.
En attendant, avec tous ces mots de nylon,
Je transpire et je feins."
— Jean Sénac - Alger, 17 octobre 1970
22:37 06/05/2013 | Lien permanent | Facebook
2
mai
le monde est un contraste
“Created Equal“, est un incroyable projet photo du photographe Mark Laita qui se penche sur les contrastes entre les personnes, les vies et les cultures à travers de magnifiques portraits en noir et blanc.
17:10 02/05/2013 | Lien permanent | Tags : arts | Facebook
26
avr
Sa vie sous les mouches
Nicolas Marchant a posé regard, encres et autres principes dans un carnet.
Faut pas ignorer ça: http://laviesouslesmouches.blogspot.be/
15:58 26/04/2013 | Lien permanent | Tags : arts | Facebook
Modèle(s). Sarah Jane Norman
14:15 26/04/2013 | Lien permanent | Tags : arts | Facebook
19
avr
The Diagrammatic Writings of an Asylum Patient (1870)
These two images are from the book On the Writing of the Insane (1870) by G. Mackenzie Bacon, medical superintendant at an asylum (now Fulbourn Hospital) located near Cambridge, England. The pictures are the product of a “respectable artisan of considerable intelligence [who] was sent to the Cambridgeshire Asylum after being nearly three years in a melancholy mood”. Bacon describes how the unnamed patient, for the two years he was committed, spent “much of his time writing — sometimes verses, at others long letters of the most rambling character, and in drawing extraordinary diagrams.” The two images shown here were drawn on both sides of the same small half sheet of paper, and the patient, “as though anxious, in the exuberance of his fancy, to make the fullest use of his opportunities, [...] filled up every morsel of the surface — to the very edge — not leaving an atom of margin.”
Bacon goes on to explain that the man, after leaving the asylum, went “to work at his trade, and, by steady application, succeeded in arriving at a certain degree of prosperity, but some two or three years later he began to write very strangely again, and had some of his odd productions printed ; yet all this time he kept at work, earned plenty of money, conducted his business very sensibly, and would converse reasonably.”
After a visit from a medical man who tried to dissuade him from writing this way the man wrote the following letter:
Dear Doctor, To write or not to write, that is the question. Whether tis nobler in the mind to follow the visit of the great ‘Fulbourn’ with ‘chronic melancholy’ expressions of regret (withheld when he was here) that, as the Fates would have it, we were so little prepared to receive him, and to evince my humble desire to do honour to his visit. My Fulbourn star, but an instant seen, like a meteor’s flash, a blank when gone. The dust of ages covering my little sanctum parlour room, the available drapery to greet the Doctor, stowed away through the midst of the regenerating (waterand scrubbing – cleanliness next to godliness, political and spiritual) cleansing of a little world. The Great Physician walked, bedimmed by the ‘dark ages’ the long passage of Western Enterprise, leading to the curvatures of rising Eastern morn. The rounded configuration of Lunar (tics) garden’s lives an o’ershadowment on Britannia’s vortex…
Unfortunately things ended sadly for the man. As Bacon recounts: “In the course of another year he had some domestic troubles, which upset him a good deal, and he ended by drowning himself one day in a public spot”.
(Images taken from On the Writing of the Insane (1870), housed at the Internet Archive, contributed by the Francis A. Countway Library of Medicine via the Medical Heritage Library.)
19:22 19/04/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
Correct Postures for Housework (1920s)
Series of photographs taken of Miss Ruth Kellogg demonstrating correct postures for various forms of housework. Photos taken by Troy for Delineator magazine. No date given, but Miss Kellogg was at Cornell 1921-26.
(All images courtesy of the Div. Rare & Manuscript Collections, Cornell University Library)
19:17 19/04/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
12
avr
Ateliers d'écritures animés par Milady Renoir et Amis
voici quelques dates, quelques liens à piocher, quelques ateliers d'écritures de toutes formes. (quand c'est souligné et bleuet, pouvez cliquer)
- 20/04 à Muno (Gaume): Ivresses...
- 3-5/05 à Studio Marcel (Recyclart, Bruxelles): Expérimentations, Créations, Jeux
- 19/05 à Pêle-Mêle librairie: Hors Champs / Petites expériences du bocal.
- 11-13/07 à Bruxelles: Projet d'atelier écritures et photographies (correspondances, errances entre les deux pratiques) en co-animation avec Frédéric Lecloux, auteur/photographe/voyageur: http://www.fredericlecloux.com/ - ouvert à tous, photographes & auteurs en devenir ou aguerris.
- Août 2013 en Dordogne: Projet d'atelier résidentiel d'écritures, de mouvement et de corps en co-animation avec Marie Doria, Cinéaste/Vidéaste/Danseuse/...
- 28-31/10/2013 à Bruxelles: Atelier d'écriture et de rencontres avec des pratiques artistiques et des artistes résidents des Ateliers Mommen.
23:43 12/04/2013 | Lien permanent | Tags : atelier | Facebook
Atelier d'écriture animé par Milady Renoir à Studio Marcel (Recyclart) - mai 2013
Workshop d’écritures expérimentales / Décloisonnement / Jeux Organisé par CLéA - Compagnie de Lecteurs et d'Auteurs - FR
3-4-5 mai 2013 @ Studio Marcel C/o Recyclart, 13 rue des Ursulines, 1000 Bruxelles – Bruxelles – P.A.F : 145 € pour 2 jours et un bout de nuit (vendredi 20-22h, samedi 12-19h, dimanche 11-15h).
Atelier d'expérimentations stylistiques (écriture/lecture/processus créatif) ou comment aller de droite à gauche et de bas en haut en quelques heures. Des fragments de textes à créer selon l'humeur, la météo et les influences. Des rituels d'écriture changeants, des présentations d'auteurs, des frottements à des œuvres sans pareil, tous feront le ferment et la sève de cet atelier qui se veut déformateur, explorateur, exutoire et écritoire.
Kaléidoscope et autres puzzles textuels.
Aucun pré-requis n'est nécessaire. Sauf celui de tenir le stylo et le rythme.
Animatrice : Milady Renoir, poétesse organique, animatrice d’ateliers en écritures.
Inscription via compagnie.clea@gmail.com – Infos sur www.compagnie-clea.org
Dans le cadre des ateliers de réflexion et d'accompagnement à l'écriture, à la réécriture proposés par CLéA, la Compagnie des Lecteurs et des Auteurs dont Milady Renoir fait patrie/partie: http://www.compagnie-clea.org/
(art by Jakob Gautel, La Tour (Tour de Babel), 2006–2012)
22:29 12/04/2013 | Lien permanent | Tags : atelier, act-u | Facebook
Cabinets Of Curiosities (Vive Charlotte!)
I love Belgium reprend les choses qui font qu'on reste encore en Belgique... et voilà que grâce à ce site, je découvre l'ouverture à Bruxelles d'un cabinet des curiosités ouvert par Charlotte Pasternak, dont j'admire le boulot et l'allure... faites passer!
A cabinet of curiosities is an encyclopedic collection in Renaissance Europe of types of objects whose categorial boundaries were yet to be defined. Modern terminology would categorize the objects included as belonging to natural history, geology, ethnography, archaeology, religious or historical relics, art works and antiquities.
Belgium itself is like a cabinet of curiosities. Three languages, three cultures, a gazillion different customs and traditions makes our little country a surreal melting pot. But it’s also what creates a richness. In every little village you can discover something new, taste a local specialty or even see a specific kind of architecture.
We still have a taste for actual cabinets of curiosities since Belgians are known to be collectors. Throughout Belgium you can find mysterious little shops selling art, objects and other knick knacks. Old or new, if it’s collectable, you’ll find it there. If you would happen to be in the neighbourhood, check out these gems and awake your inner collector.
Steen & Been
‘Stone & Bone’ that’s what ‘Steen & Been’ means. And it’s also exactly what this shop in Antwerp sells. Beautiful skeletons, crystals and other precious stones, shells, fossils, antlers, butterflies. If you’re looking for an original gift, you want an eye catcher in a minimalist interior or you want to create your own cabinet of curiosities, you’ll get lost in Steen & Been, even if it’s such a small and cosy shop
Volksstraat 59, 2000 Antwerp
La Meute is a new curisosity shop that opened in the Chatelain area. Owner is photographer Charlotte Pasternak. When you enter the shop you immediately see that Charlotte transferred the aesthetics of her photography into the selection in her shop. She shells old and new curiosities: stuffed animals, sea shells, books on natural history but also a great selection of (sometimes) creepy jewelry and china. Everything on displays looks like it’s a work of art. Charlotte has an eye for detail and isn’t it there where god is?
rue du Page 92, 1050 Brussels
La Meute
ILOVEBELGIUM
La Meute
ILOVEBELGIUM
ILOVEBELGIUM
Stop Over by Roa
Faithful readers of I Love Belgium know we love Belgian street artist ROA. We’ve posted a lot pictures of his poetic urban murals on our Facebook page. The natural evolution (and celebration) of good street artists is of course a solo show in a renowned gallery. And that’s what happened to ROA. As an avid collector himself he recycled all kinds of different stuff he collected from flee markets in Belgium and all over the world. He created a spectacular cabinet of curiosities and called it Stop Over in the Bodson-Emelinckx gallery in Brussels. The show will be over the 22 of March but nothing can stop you to enjoy his art in the streets because after all, that’s where it’s still for free.
ILOVEBELGIUM
ROA – Big Sur Seal #1 - Enamel on Mixed Media, 2013
ILOVEBELGIUM
ROA – Puerto Rico Iguana - Enamel on Mixed Media, 2013
ILOVEBELGIUM
© I Love Belgium
15:20 12/04/2013 | Lien permanent | Tags : place net, society, ego trip-e | Facebook
11
avr
CHOROS - like chorus & chaos?
Choros: A Transfixing Experimental Dance Film by Michael Langan & Terah Maher
Released three weeks ago after a year on tour at various film festivals, Choros is the latest experimental art film from director Michael Langan the explores the movement of the human body, specifically the motion of dancer Terah Maher. Choros follows in the steps of Eadweard Muybridge, Etienne-Jules Marey, and Norman McLaren, all of whom spent years studying the physical moment of animals and humans through film. Langan takes the next step using new digital innovations to layer some 32 sequential instances of a single movement and then stretch it out over time. Set to Steve Reich’s Music for 18 Musicians, the 13-minute video is pulsating, hypnotic, and flat out lovely to watch.
19:51 11/04/2013 | Lien permanent | Tags : arts | Facebook
No Where
12:09 11/04/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
Blok Party
October 10th, 1912
There is a man in flames.
Fet
How difficult it is to walk among people
While pretending not to have been killed,
And on the tragic play staged by desires
Lecture those who've yet to begin to live.
And scrutinizing your daily nightmare
Find structure in feelings' confused whirl
So that you may in art's pale glimmer
Decipher this life's devastating fire.
10 May 1910
As from the void – a blue fountain
Of light splashed forth.
Our heads raised up to the mountain –
And it has fled north,
Scattered above the black distance
In golden hues,
And here, again, an arch, a spiral,
A sphere, a swirl,
In green, yellow, fire-red, sky-blue –
Night's lights go on...
And, having stirred for no reason,
Wither from view.
October 1913
(Agitatorn by Hans Hammarskiold, London, 1955)
09:38 11/04/2013 | Lien permanent | Tags : lis tes ratures | Facebook
9
avr
Intime. Amour.
(art : «Das neue Strahlen». From Jugend, 1896)
« Le désir est torve, il ne se conforme pas à nos idéaux, et voilà pourquoi nous avons tellement besoin d'eux. Le désir se moque de tous les efforts humains et leur donne un sens. Le désir est l'anarchiste originel, le premier agent secret – pas étonnant que les gens veulent l'éradiquer. Et au moment précis où nous pensons tenir fermement la bride au désir, il nous laisse tomber ou il nous remplit d'un espoir nouveau. Le désir me fait rire parce qu'il se moque de nous tous, autant que nous sommes. Mais autant se laisser rouler dans la farine par lui que devenir fasciste. »
(Extrait de Intimité de Hanif Kureish)
22:20 09/04/2013 | Lien permanent | Tags : luv, humoeurs | Facebook
8
avr
Lettre à un chercheur de Dominique Massaut
Après un courrier de l’Office National de l’Emploi,
LETTRE A UN CHERCHEUR
Tu as cherché de l’air, et tu as trouvé de l’air, un très grand cri dès la première bouffée. Tu as cherché la peau douce d’un sein, et son lait, et tu l’as trouvé, à coup très sûr. Tu as cherché pendant de longues années à comprendre mille et une étrangetés qui s’allumaient à portée de tes sens. Tu as cherché à te faire accepter par le monde autour de toi. Et le monde autour de toi était en expansion constante. Le champ de la recherche était vaste. Et sa population dense. Tu as vite compris que, si tu voulais te faire aimer du monde, il fallait que tu ne blesses pas le monde, et qu’il t’était utile de te rendre utile au monde. Alors tu t’es appliqué. Bien avant la fin de ton parcours scolaire, tu essayais de comprendre le vivant. Tout ce que tu en percevais, tout ce que tu en lisais, tu décidais d’en faire relecture en t’imaginant dans la tête d’un autre. Chaque fois que tu croisais un quelqu’un, une quelqu’une hurlant de douleur, tu cherchais à dessiner dans ton propre corps la réplication de cette douleur, et tu t’immobilisais un long moment pour être sûr d’avoir été au plus proche, au plus sincèrement proche. Et tu suivais le même chemin quand tu rencontrais les cris du plaisir ou de la joie, ou même un regard discret où quelque chose invitait à l’écoute. Tu as très souvent ralenti ton pas. Pour ne passer distraitement à côté de rien. Durant de longues décennies, tu as écouté bien plus que tu n’as parlé. Tu as essayé d’entendre les bruits du monde, ceux des langues proches et lointaines, ceux des gens qui pensent avec des dieux, ceux qui pensent avec des machines, ceux qui pensent avec la testostérone, ceux qui pensent avec les livres et ceux qui pensent avec les odeurs. Le bruit des peuples guerriers. Le bruit des peuples aux mâles mijaurées. Celui des peuples aux rôles confus. Tu accueillais sous ton crâne des milliards de petits points d’interrogations, et les pensées qu’ils faisaient fleurir n’étaient pas celles de l’ordre propre d’une plate-bande de ville, mais des pensées sauvages, semées et ressemées hirsutes au hasard des tourbillons. Tu as cherché, tous azimuts, et sans calcul dans le cou. Tu regardais le monde, et tu t’es dit qu’il manquait grossièrement de confiance dans la richesse de sa diversité. La peur dont il affublait le foisonnement de ses singletons et de ses ensembles le conduisait au petit génocide hebdomadaire, rassurant comme un coup de javel de printemps. Car, oui, le monde élaguait, facettait, façonnait les faims et les soifs de sa population, et enseignait avec génie le bêlement. Et cette peur qu’il cultivait si bien était entrée dans chaque tête allant sa vie. Toi, c’est l’efficacité de la peur qui t’a fait peur. Et ton corps s’est comme figé d’azote liquide quand tu as vu comment le monde apaisait cette inquiétude, que par ailleurs il continuait de nourrir. Tu le voyais gaver ses ouailles jusqu’au foie mort, l’inondant d’une marée de victuailles frelatées, de montagnes de verroteries, de troupeaux de sexes virtuels professionnels, de starlettes dopées ou de bibelots électroniques. L’effroi. Mais un moteur fulgurant pour ta recherche. Tu as continué à chercher. A écouter les travailleurs pétris d’angoisse dans les nouveaux packs de management. A écouter leurs arrêts affolés de travail ou leurs suicides. A écouter la parole vide des collégiens errants dans le ventre des centres commerciaux. A écouter ceux à qui on refuse les droits, la protection, les soins de santé sur notre sol parce qu’ils ne sont pas nés sur notre sol, et parce qu’ils n’ont pas de portefeuille obèse à vider sur notre sol. Tu as écouté des vieux perdus devant la multiplication des touches sur les appareils, les changements semestriels des fonctions de ces touches, et la bouche bée de ces vieux devant le changement de la matière même des interlocuteurs au téléphone.
Tu as cherché à voir. Et tu as vu. Des commerçants trafiquer les étiquettes ou les balances, cacher, frelater, voler, privatiser pour mieux encore trafiquer les étiquettes ou les balances, cacher, frelater, voler, et reprivatiser encore. Des actionnaires pousser à la gestion folle. Des propagandistes sournois démanteler l’idée du bien commun. Des chefs démocrates mettre leurs rivaux sur écoute. Des chefs démocrates empoisonner leurs opposants. Des chefs démocrates trafiquer les urnes. Des chefs démocrates accidenter des journalistes. Des candidats démocrates enfouir les questions sous des couches de shows. Des usines télévisuelles censurer la parole brute par leurs castings. Ou des marchants de rêves anesthésier le rêve, ou le réduire sur les bandes étroites de la pécune. Tu n’as pas voulu faire de même. Tu n’as pas voulu occuper, ni même chercher à occuper, un emploi qui fabrique des armes ou porte des valises au Luxembourg. Un emploi qui fabrique des graines stériles, minéralise des terres arables et suicide par étouffement des milliers de paysans. Un emploi qui tue la girouette des abeilles. Un emploi qui rend folles les vaches, file la peste aux cochons, la grippe aux volailles. Un emploi dans la construction d’une centrale nucléaire narguant les houles de l’océan et celles du ventre profond de la Terre. Un emploi qui blanchit le commerce des poisons. Un emploi dans un bureau qui soudoie quelques dizaines de dictateurs. Un emploi dans un centre de recherche du mensonge, payé par un cigarettier ou un exploitant de gaz de schiste. Un emploi dans une association sans but lucratif avec but lucratif.
Tu as cherché à accompagner plutôt qu’à gruger, humilier, escroquer. Tu as cherché à être avec. Tu as cherché en amitié avec les gens. Patiemment. Croyant que c’était là travailler en intelligence. Croyant que le bien était là. Et croyant qu’en faisant le bien dans le monde autour de toi, le monde autour de toi souhaiterait que tu vives. Hier, tu as reçu une autre « lettre à un chercheur ». Une lettre de l’Office National de l’EMploi. L’office tenait à t’informer que tu étais, depuis trop longtemps sans trouver, à la recherche d’un emploi, et que, en conséquence, tes allocations ne te seraient plus allouées d’ici quelques mois.
Tu as compris beaucoup de choses. Mais cela, tu ne l’avais pas compris : pour que le monde t’accorde de quoi te maintenir en vie décente, il faut intégrer un emploi, ou, à l’exclusion de toute autre activité, chercher à intégrer un emploi, y réserver tout ton temps, toute ta concentration, tous tes coudes.
Tu n’as pas compris, ou voulu comprendre, qu’aux yeux du monde qui alloue, un emploi de fabricant de Kalachnikov était plus noble qu’une attention journalière au monde qui t’entoure ou une errance autodidacte de chercheur poète, acteur de ci de là, donnant au passage un coup de main plutôt qu’un croche-pied ou un coup de grâce. Tu fus un chercheur naïf. Tu abandonneras donc sans doute toutes tes recherches sauf celle du premier emploi vacant, suivant ce qu’il t’est demandé.
Dès lors, les menaces disparaîtront. Tu seras un employé. Quelque chose à qui il est demandé de ne plus rien chercher.
13:23 08/04/2013 | Lien permanent | Tags : act-u, poly-tiques | Facebook
The Insurrection Tour & Troupe Poétique Nomade en Gaume
Une tournée poétique et insurrectionnelle propulsée par maelstrÖm reEvolution & l'Arbre à Paroles à partir du nouveau livre de Lawrence Ferlinghetti.
Invitation lancée par Les Grands Lunaires dans le cadre des ateliers et des soirées d'ivresses http://ivresses.ivresses.overblog.
avec
Sandrine Emmery
Milady Renoir
Benjamin Pottel
David Giannoni
Lectures, Musiques, Espaces de Chocs, Choix et Libertés, Scène Ouverte à qui lit, écrit, dit, veut.
Entrée Gratuite
Bar sur Place
Résa & Info: 0476 65 52 65 ou les.grands.lunaires@skynet.be
%&%&%&%&%&%
Enfin en français! le "petit livre rouge" du grand poète de San Francisco
Je te fais signe à travers les flammes.
Le Pôle Nord a changé de place.
La Destinée Manifeste n’est plus manifeste.
La civilisation s’autodétruit.
Némésis frappe à la porte.
À quoi bon des poètes dans une pareille époque?
À quoi sert la poésie ?
L’imprimerie a rendu la poésie silencieuse, elle y a perdu son chant. Fais-la chanter de nouveau !
Si tu te veux poète, crée des oeuvres capables de relever les défis d’une apocalypse, et s’il le faut, prends des accents apocalyptiques.
Tu es Whitman, tu es Poe, tu es Mark Twain, tu es Emily Dickinson et Edna St Vincent Millay, tu es Neruda et Maïakovski et Pasolini, Américain(e) ou non, tu peux conquérir les conquérants avec des mots.
Si tu te veux poète, écris des journaux vivants. Sois reporter dans l’espace, envoie tes dépêches au suprême rédacteur en chef qui veut la vérité, rien que la vérité, et pas de blabla...
Recueil inédit en français… qui a déjà vendu plus de 10.000 ex aux USA!
A 93 ans, le grand auteur et éditeur de la Beat Generation ressent le besoin d’une adresse aux jeunes poètes dans un monde au bord d’un grand renouveau… C’est ainsi qu’il insuffle joie, esprit de combat, avec un maître-mot : Insurrection comme synonyme d’art poétique et d’art de vivre ! Dans ce livre, se retrouve aussi un work in progress historique : le texte «What is poetry?» une énumération – définition/anti-définition de la poésie…
13:07 08/04/2013 | Lien permanent | Tags : act-u, arts, lis tes ratures, poly-tiques | Facebook
SMDOP: Slow Motion with a Disposable Organic Poetess (Milady Renoir)
SMDOP: Slow Motion with a Disposable Organic Poetess
Dans un lieu hors des communs, chaque personne du public est invitée à danser doucement, se confronter lentement, bouger avec une poétesse organique vivante et jetable ... quelques minutes (au moins) ou plus au milieu de 4 heures de performance (en)mouvementée.
Comment renouer avec les émotions enfouies ou répétitives...
comment s'informer d'un corps sans mettre la parole devant...
comment (se) rencontrer dans un espace confiné...
Comment revivre ce temps de connexion en bougeant si lentement que chaque mouvement, chaque odeur, chaque diastole, chaque pas, chaque bruit devient un lien (heureux ou artificiel ou « à vivre »).
Danser doucement, danser épaule contre tête ou head on shoulder.
Prendre le temps de tout bien sentir - embarras, confusion et plaisir possibles.
Danser l'un CONTRE l'autre, l'un avec l'autre, l'un pour l'autre.
D'un côté : Une poétesse volontaire, désireuse de créer un lien doux ou dur, sensoriel jusqu'à sensuel, drôle ou cru – curseur variable entre silence et euphorie jusqu'à épuisement de l'air et du temps (4h sans pause).
De l'autre : un partenaire particulier inconnu ou reconnu qui vient tester sa chance, son risque de se frotter à une poétesse, à une femme confortable, à un corps en expériences sensibles. Toute velléité bienvenue : compromis, développement durable, exutoire, plan QI, réunion...
Pourquoi 4 heures ?
Pour l'empreinte du temps qui déroule lentement son chemin
pour instaurer une fatigue
pour traverser diverses étapes émotionnelles
pour voir et revoir
pour laisser le corps désirer, résoudre, rejeter, appréhender, pourfendre, attaquer, résister, vivre plus que d'habitude.
Bref?
smdop.
poetess (moi)
Slow (à deux)
Danse/dance
4h en tout
11 mai 2013
Healing the past...
Organic and disposable donc...
Free entry for the performance but pas pour le FiEstival... http://www.fiestival.net/
Tout le reste exactement:
http://www.fiestival.net/menu-principa...
Avec la très aimable & aimée collaboration de Norma Berardi (camériste) et de Nicolas Marchant (DJ/compositeur).
(they shoot horses, don't they de Sidney Pollack)
4
avr
Kind kind child child
The song
In German
Lied Vom Kindsein – Peter Handke
Als das Kind Kind war,
ging es mit hängenden Armen,
wollte der Bach sei ein Fluß,
der Fluß sei ein Strom,
und diese Pfütze das Meer.
Als das Kind Kind war,
wußte es nicht, daß es Kind war,
alles war ihm beseelt,
und alle Seelen waren eins.
Als das Kind Kind war,
hatte es von nichts eine Meinung,
hatte keine Gewohnheit,
saß oft im Schneidersitz,
lief aus dem Stand,
hatte einen Wirbel im Haar
und machte kein Gesicht beim fotografieren.
Als das Kind Kind war,
war es die Zeit der folgenden Fragen:
Warum bin ich ich und warum nicht du?
Warum bin ich hier und warum nicht dort?
Wann begann die Zeit und wo endet der Raum?
Ist das Leben unter der Sonne nicht bloß ein Traum?
Ist was ich sehe und höre und rieche
nicht bloß der Schein einer Welt vor der Welt?
Gibt es tatsächlich das Böse und Leute,
die wirklich die Bösen sind?
Wie kann es sein, daß ich, der ich bin,
bevor ich wurde, nicht war,
und daß einmal ich, der ich bin,
nicht mehr der ich bin, sein werde?
Als das Kind Kind war,
würgte es am Spinat, an den Erbsen, am Milchreis,
und am gedünsteten Blumenkohl.
und ißt jetzt das alles und nicht nur zur Not.
Als das Kind Kind war,
erwachte es einmal in einem fremden Bett
und jetzt immer wieder,
erschienen ihm viele Menschen schön
und jetzt nur noch im Glücksfall,
stellte es sich klar ein Paradies vor
und kann es jetzt höchstens ahnen,
konnte es sich Nichts nicht denken
und schaudert heute davor.
Als das Kind Kind war,
spielte es mit Begeisterung
und jetzt, so ganz bei der Sache wie damals, nur noch,
wenn diese Sache seine Arbeit ist.
Als das Kind Kind war,
genügten ihm als Nahrung Apfel, Brot,
und so ist es immer noch.
Als das Kind Kind war,
fielen ihm die Beeren wie nur Beeren in die Hand
und jetzt immer noch,
machten ihm die frischen Walnüsse eine rauhe Zunge
und jetzt immer noch,
hatte es auf jedem Berg
die Sehnsucht nach dem immer höheren Berg,
und in jeder Stadt
die Sehnsucht nach der noch größeren Stadt,
und das ist immer noch so,
griff im Wipfel eines Baums nach dem Kirschen in einemHochgefühl
wie auch heute noch,
eine Scheu vor jedem Fremden
und hat sie immer noch,
wartete es auf den ersten Schnee,
und wartet so immer noch.
Als das Kind Kind war,
warf es einen Stock als Lanze gegen den Baum,
und sie zittert da heute noch.
In English
Song of Childhood – Peter Handke
When the child was a child
It walked with its arms swinging,
wanted the brook to be a river,
the river to be a torrent,
and this puddle to be the sea.
When the child was a child,
it didn’t know that it was a child,
everything was soulful,
and all souls were one.
When the child was a child,
it had no opinion about anything,
had no habits,
it often sat cross-legged,
took off running,
had a cowlick in its hair,
and made no faces when photographed.
When the child was a child,
It was the time for these questions:
Why am I me, and why not you?
Why am I here, and why not there?
When did time begin, and where does space end?
Is life under the sun not just a dream?
Is what I see and hear and smell
not just an illusion of a world before the world?
Given the facts of evil and people.
does evil really exist?
How can it be that I, who I am,
didn’t exist before I came to be,
and that, someday, I, who I am,
will no longer be who I am?
When the child was a child,
It choked on spinach, on peas, on rice pudding,
and on steamed cauliflower,
and eats all of those now, and not just because it has to.
When the child was a child,
it awoke once in a strange bed,
and now does so again and again.
Many people, then, seemed beautiful,
and now only a few do, by sheer luck.
It had visualized a clear image of Paradise,
and now can at most guess,
could not conceive of nothingness,
and shudders today at the thought.
When the child was a child,
It played with enthusiasm,
and, now, has just as much excitement as then,
but only when it concerns its work.
When the child was a child,
It was enough for it to eat an apple, … bread,
And so it is even now.
When the child was a child,
Berries filled its hand as only berries do,
and do even now,
Fresh walnuts made its tongue raw,
and do even now,
it had, on every mountaintop,
the longing for a higher mountain yet,
and in every city,
the longing for an even greater city,
and that is still so,
It reached for cherries in topmost branches of trees
with an elation it still has today,
has a shyness in front of strangers,
and has that even now.
It awaited the first snow,
And waits that way even now.
When the child was a child,
It threw a stick like a lance against a tree,
And it quivers there still today.
20:53 04/04/2013 | Lien permanent | Tags : lis tes ratures, humoeurs | Facebook
29
mar
dans la maison de maisons de gens
J'ai aimé participer à ce joli projet de maisons, entre intimes dévoilés et flous flous...
http://users.skynet.be/vudelavallee/production1.html pour dire et voir.
http://users.skynet.be/vudelavallee/production16.html pour avoir et savoir.
09:05 29/03/2013 | Lien permanent | Tags : arts | Facebook
28
mar
Editions de la Brigandine (merci au carrefour de l'étrange)
Editions du Bébé Noir
D
Philippe Despare. Les Emois de Marie
Frank Dopkine. Le Loup et la Gnole
Frank Dopkine. Dégelées précoces
Frank Dopkine. Science Friction
Frank Dopkine. Des diams de petite vertu
Gilles Derais. La Peau lisse des nurses
F
Sébastien Frac. Canebière pression
Virginie Floreffe. Eros et Camés
G
Jimmy Garcia. A corps et à crime
Judith Gray. Julie la rouste
L
Anne de Launay. L’île aux délices
Nicolas Le Scanff. Cris et Suçottements
M
Natacha Muller. Les Mensonges d’une nuit d’été
Georges Moreville. Des gars, des os
Georges Moreville. Pour une poignée de taulards
N
R. Numos. L’Argent n’a pas de pudeur
Numos. La motarde de Dijon
Numos. L’abbaye ne fait pas le moine
Dominique Nangis. Satyre à conséquences
P
Dan Perrot. Un vrai temps de tous seins
R
Claude Razat. Trafics de coquine
Claude Razat. Ciné à mateurs
Claude Razat. Frankenstein, de filles en aiguilles
V
Luc Vaugier. C’est pas toujours la veuve qui porte le deuil
Luc Vaugier. Le dernier Don Juan de la nuit
Luc Vaugier. Des coups et des douleurs
Editions La Brigandine :
A
Luc Azria. Les feux de la crampe
Luc Azria. Choyez gentille
Luc Azria. L’enfilosophie dans le boudoir
Luc Azria. Le droit à la caresse
B
Elisabeth Bathory. S.O.S mes deux seins
Hurl Barbe. Les sept mercenaires
Hurl Barbe. Pompe le mousse
Philarète de Bois Madame. Science et vit
Barboura Bajoie. L’étroit petit cochon
C
Julienne de Cherisy. La Vie secrète d’Eugénie Grandet
Pierre Charmoz. Cime et châtiment
Francis Carter. L’Enfer n’est plus de saison
D
Gilles Derais. Les sept merveilles du monstre
Frank Dopkine. Des chibres et des lettres
Frank Dopkine. Crapules au vert
Frank Dopkine. Salle des Vamps
Pierre Dubois. God save the crime
E
Jacques Erial. L’étrangère étranglée
F
Jérôme Fandor. Ton corps et tatoué.
Jérôme Fandor. L’Epiée nue
Barbara Feige. Une fille à la patte
G
Sébastien Gargallo. Chaud business
Sébastien Gargallo. Groupie mains rouges
Sébastien Gargallo. Tiens voilà du Bouddha
Sébastien Gargallo. Un vice à papa
Sébastien Gargallo. Marie chantage
Sébastien Gargallo. Rien faire et les séduire
Sébastien Gargallo. Le flambeur demi sel
Sébastien Gargallo. Le Kamikaze de l’Oncle Tom
Sébastien Gargallo. Le fossile et le marteau
Eric Guez. Le Feu occulte
Eric Guez. T’as d’beaux vieux tu sais
Eric Guez. Pelottes d’hellenes
Eric Guez. Des coups plein l’aïeul
Eric Guez. Oracle O désespoir
Eric Guez. Des Mutants de Panurge
Eric Guez. Pastille d’amante
Eric Guez. Le bal des petits vits blancs
Eric Guez. La Belge au bois dormant
Eric Guez. L’Homme des tavernes
Eric Guez. Le Savant de Marseille
Eric Guez. Les maléfices à papa
Eric Guez. Le Massacre du printemps
Sébastien Gargallo. Un vice à papa
Sébastien Gargallo. Tout pour l’égoût
Frédéric Georges. Tel père tel vice
L
Georges Le Gloupier. Sévices après vamps
Georges Le Gloupier. Les accidents de l’amer
Georges de Lorzac. La Loque à terre
Georges de Lorzac. Les Clystères de Paris
Francis Lotka. Le popotin de la commère.
Francis Lotka. La rousse au petits roberts
Francis Lotka. Pour qui sonne le gland
Francis Lotka. L’odeur du bookmaker
Francis Lotka. Dérèglement de compte
Francis Lotka. Ice crime
Francis Lotka. Des hommes sans cible
Francis Lotka. Louche écossaise
M
Florent Massada. L’agent n’a pas d’odeur
Florent Massada. Tapinage artistique
Florent Massada. Une femme dans chaque pore
Florent Massada. Strip à la mode de Caen
Frank Murdoch. Sucettes à la Nice
Frank Murdoch. Tétins Et Mi-Lourds
Frank Murdoch. Transes Eros Express
Frank Murdoch. Sans tabou ni trompette
P
Jonathan Pibrac. La Garce Champêtre
Jonathan Pibrac. Le vice dans la vallée
Philippe Packart. Les torchons et les soviets
Philippe Packart. Bloody mairie
Humphrey Paucard. L’ulster à l’estomac
R
Claude Razat. Sorcellerie rémoulade.
Julie Renoir. La peau sur le revenu
Benjamin Ruppert. Loin des yeux loin du tueur
Benjamin Ruppert. Faux mage ou dessert
Benjamin Ruppert. Déclic et des claques
Benjamin Ruppert. Les potins de la comète
Benjamin Ruppert. Chaud effroi
Benjamin Rupert. Les Trois Moustiquaires
Benjamin Rupert. Sabbat, ça vient
Benjamin Rupert. Trop poulet pour être honnête
Benjamin Rupert. Lubriques à braque
Benjamin Rupert. A poil et à vapeurs
S.
Gary Semple. Les hommes préfèrent les bombes
Gary Semple. La musique adouçit les meurtres
Gilles Soledad. Dollars ou du cochon
Gilles Soledad. Langes bleus
Gilles Soledad. Interdit aux mains de 16 ans
Gilles Soledad. La Maldonne des sleepings
Gilles Soledad. Un petit salé aux Antilles
Gilles Soledad. Attouchements sans douleurs
Gilles Soledad. Fêtes de fins damnés
Gilles Soledad. En avant l’amnésique !
Carlotta Simpson. L’éducation gentiment sale
V
Jean-Louis Villiers. Embrouilles à minettes
21:12 28/03/2013 | Lien permanent | Tags : society, place net, luv, lis tes ratures | Facebook
chupador...
21:07 28/03/2013 | Lien permanent | Tags : lis tes ratures | Facebook
logique
21:00 28/03/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
22
mar
AVIS à la Populass (humoeur)
Je pense bientôt quitter la "culture", le monde du travail, la ville, l'ONEM et les chauffeurs de la STIB et partir cuisiner des gâteaux simples et presser des smoothies bio en Gaume et vivre d'amour et d'eau fraîche et porter des habits orange ou violet et m'ennivrer d'essences indiennes dans le cou et me frotter au musc d'élan entre les cuisses et creuser une grotte de sélénite dans la roche rigoureuse et fabriquer un moulin à eau avec mes petites mains aux ongles terreux sans vernis et laisser pousser tous mes poils tout en rasant mon crâne et élever des enfants à moi ou pas entre un tipi en peaux de chèvre naine et une yourte en poils de couilles chamaniques avec des individu(e)s de toutes les ethnies opprimées et faire une diète riz carottes pendant mes règles contrôlées et me frotter aux orties blanches chaque matin primal pour interpeller PachaMama, Mamie Nova... et toute la smala... Si, si.
12:15 22/03/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
15
mar
écrire plutôt que dire (éternel)
09:04 15/03/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
12
mar
Interlude animalier
19:02 12/03/2013 | Lien permanent | Tags : humoeurs | Facebook
10
mar
Espace de Libertés - RDV mensuel avec ma tête
Chaque mois, j'écris une bafouille dans Espace de Libertés,la revue du Centre d'Action Laïque...
j'y suis la Page 35 ou 38 ou même 41 selon la taille (ça ne vaudra jamais la page centrale du Sun, je sais) dans une rubrique nommée Coup de Pholie.
Clic pour le dernier numéro et piochez dans le shop (les numéros précédents sont gratuits et téléchargeables) sur cette page-ci.
Les sujets sont à la carte (blanche) et les articles sont courts. Je tente d'y délayer la sauce de mon crâne, celui qui est entre mes tempes et d'être comprise, enfin...
22:44 10/03/2013 | Lien permanent | Tags : textes, place net | Facebook
Frédéric Lecloux
Frédéric Lecloux a sorti Brumes à venir chez Le Bec en l'air en octobre 2012. Il est photographe à l'agence VU, il écrit de la poésie et il donne des stages de photographie au Népal et en Arles. Et c'est un bon garçon.
J'avais entendu son récit autour de L'usure du monde sur France Culture il y a un an.
Je l'ai ensuite rencontré à Schaerbeek (il en est originaire), en bas de chez moi.
Sa facilité d'allier images et textes a été un sujet de conversation dès le début.
Du coup, nous avons décidé de monter un atelier d'écriture et de photographie à deux. Il aurait lieu à Bruxelles du 12 au 14 juillet... AffaireS à suivre.
22:32 10/03/2013 | Lien permanent | Tags : atelier, lis tes ratures | Facebook
Saturday Night Pepper
Vu en vrai, même petit car de loin, le King of Trash, le Dandy pas si Daddy, John Waters.
Soirée en deux temps, one man show du Sir John et puis projection de Polyester avec Divine la Guerrière Kitsch et Edith Massey la Mémé Autiste.
Et puis la carte Odorama...
parfaite soirée, ou presque.
21:44 10/03/2013 | Lien permanent | Tags : arts | Facebook
Saul Williams, all ways
Revu dimanche dernier l'incroyable Sage Poète de la Rue Saul Williams, revu après 15 ans. Là, c'était le prix des Paroles Urbaines, mais c'était aussi et surtout Saul Williams. Le basquiat du Spoken Word...
Saul Williams dérive sur les origines, varie sur les thèmes du monde et se lie aux gens avec mots et mains.
Un incroyable bonhomme, que mon fils a fait rire et qui a fait rire mon fils. Bon signe, dis-je en bonne mère fière.
Saul touche à tout car c'est dans le monde qu'il vit pas dans un monde. Je suis admirative de sa langue, de son corps (céleste et présent), de son regard (et de ses yeux, j'avoue).
Un entretien très vif, ici.
Quelques mots?
("ohm" is chanted in long drawn out syllables throughout the song)
[Saul Williams]
through meditation I program my heart
to beat breakbeats and hum basslines on exhalation
*Saul beatboxes* "ohm"
I burn seven day candles that melt
into twelve inch circles on my mantle
and spin funk like myrrh
*Saul beatboxes* "ohm"
and I can fade worlds in and out with my mixing patterns
letting the Earth spin as I blend in Saturn
niggaz be like spinning windmills, braiding hair
locking, popping, as the sonic force
of the soul keeps the planets rocking
the beat don't stop when, soulless matter blows
into the cosmos, trying to be stars
the beat don't stop when, Earth sends out satellites
to spy on Saturnites and control Mars
cause niggaz got a peace treaty with Martians
and we be keepin em up to date with sacred gibberish
like "sho' nuff" and "it's on"
the beat goes on, the beat goes on, the beat goes "ohm"
and I roam through the streets of downtown Venus
trying to auction off monuments of Osiris' severed penis
but they don't want no penis in Venus
for androgynous cosmology sets their spirits free
and they neither men nor women be
but they be down with a billion niggaz who have yet to see
that interplanetary truth is androgynous
and they be sending us shoutouts through shooting stars
and niggaz be like, "Whattup?" and talking Mars
cause we are so-lar and regardless of how far we roam from home
the universe remains our center, like "ohm"
I am no Earthling, I drink moonshine on Mars
and mistake meteors for stars cause I can't hold my liquor
but I can hold my breath and ascend like wind to the black hole
and play galaxaphones on the fire escapes of your soul
blowing tunes through lunar wombs, impregnating stars
giving birth to suns, that darken the skins that skin our drums
and we be beating infinity over sacred hums
spinning funk like myrrh until Jesus comes
and Jesus comes everytime we drum
and the moon drips blood and eclipses the sun
and out of darkness comes a *Saul beatboxes*
and out of darkness comes a *Saul beatboxes*
and out of darkness comes the...
*µ*µ*µ
I don't know whether to laugh or cry
and I don't know whether to live or die
I kept my love for her locked deep inside
it cuts like a knife
she's out of my life
out of my life, out of my hair
out of my mind, there's no love in there
I move on, move on
dear God, I wasn't breast fed
and most of my conversations with men seem to revolve around music
I'm no musician but the pain has been instrumental
my sense finally tune the instruments of - of - of
of being lonely, of being lost, of being loved, of being human
man I could use a metaphor but I can't get beyond this shit
I could use someone to talk to
but most of my conversations with men seem to revolve around music
I am a poet who composes what the world proses
and proses what the world composes
I am a poet who composes what the world proses
and proses what the world composes
damned indescion and cursed pride
I kept my love for her locked deep inside
and I don't know what to do
to get it through to you
get out of my life tonight
get out of my life
out of my life, out of my hair
out of my mind, 'cause no lovin' fair
I move on, move on
she had nothing but time on her hands
silver rings, turquoise stones and purple nails
I rub my thumb across her palm
a featherbed where slept a psalm
yay though I walked, I used to fly, and now we dance
I watch my toenails blacken and walk a deadened trance
'til she woke me with the knife edge of her glance
I have the scars to prove the clock strikes with her hands
and I don't know what to do
to get it through to you
and I don't know what to do
to get it through
out of my life, out of my hair
out of my mind, 'cause no lovin' fair
I move on, move on, I move on
*µ*µ*µ
Now I wasn't raised at gunpoint
and I've read too many books
to distract me from the mirror
when unhappy with my looks
and I ain't got proper diction
for the makings of a thug
though I grew up in the ghetto
and my niggers all sold drugs,
and though that may validate me
for a spot on MTV
and give me all the airplay
that my bank account would need,
I was hoping to invest in
a lesson that I learned
I thought this fool had jumped me
just because it was my turn.
I went to an open space
because I knew he wouldn't do it
if somebody there could see him
or somebody else might prove it,
and maybe in your eyes
it may seem I got punked out
because I walked in their own path
and then went and changed my route.
But that open-ness exposed me
to a truth I couldn't find
in the clenched fists of my ego
or the confines of my mind
or the hip-ness of my swagger,
or the swagger of my step,
the scowl of my grimace,
or the mean-ness of my rap.
Because we represent a truth son,
that changes by the hour,
and when you open to it,
for nobility is power,
in that shifting form you'll find a truth that doesn't change
and that truth is living proof of the fact that God is strange?
Talk to strangers
when the family fails and friends led you astray
and Buddah laughs and Jesus weeps and turns out God is gay.
As angels in disguise love can come in many forms,
the hallways of your projects or the fat girl in your dorm,
and when you finally take the time to see what they're about
perhaps you find they're lonely or their wisdom trips you out.
Maybe you'll find the cycles end
right back where you began,
but come this time around
you'll have someone to hold your hand,
who prays for you who is there for you
who sends you love and light,
exposes you to parts of you
that you once tried to fight.
And come this time around
you choose to walk a different path,
you'll embrace what you turned away
and cry at what you laughed,
because that's the only way
we're going to make it through this storm,
where ignorance is common sense
and senseless is the norm.
Infact we're high above the truth
and that you never touch,
and stolen goods are overpriced
and freedom costs too much,
and no-one seems to recognise
the symbols come to life,
the bitten apple on the screen
and Jesus had a wife,
and she was his Messiah
like that stranger may be yours,
who holds a subtle knife
that carves through worlds
like magic doors,
and that's what I've been looking for,
the bridge from then to now,
just watching B.E.T like what the fuck son,
this is foul
But that's where [Boston?] represents
this fear that we live in,
the world is not a flat screen
I ain't trying to fit in.
But this ain't for the underground
this here is for the sun.
A seed a stranger gave to me
and planted on my tongue.
And when I look at you,
I know I'm not the only one.
As a great man once said,
there's nothing more powerful
than an idea
who's time
has come
21:11 10/03/2013 | Lien permanent | Tags : muse-hic | Facebook